En 1989 aux Etats-Unis, le Dr. Nancy Jaax, vétérinaire de l'armée américaine, reçoit un échantillon provenant d'un singe mort en captivité, dans un labo de la banlieue de Washington. Immédiatement, Nancy soupçonne Ebola d'être à l'origine de la mort du primate... S'efforçant de contenir ce qui pourrait devenir la plus grande catastrophe sanitaire des USA, Nancy et son mentor, Wade Carter, doivent empêcher également que l'information fuite afin de ne pas provoquer de panique...
Adapté du roman de Richard Preston, lui-même inspiré d'événements réels, The Hot Zone est une mini série portée par un casting prestigieux : Julianna Margulies, Liam Cunningham, Topher Grace, James D'Arcy, Noah Emmerich, Nick Searcy, Robert Sean Leonard...
Alors la série n'est pas exceptionnelle et n'est pas exempte de clichés : de nombreux plans sur des mains touchant des poignées de porte, des couples qui s'embrassent, des répétitions comme la redondance d'explications à la fin de la série ou des rebondissements inutiles (les scènes dans le labo avec les militaires...).
Mais elle montre à quel point la survie de l'humanité est précaire, qu'elle est une menace pour elle-même et pour les autres espèces. Et que de potentiels virus attendent tapis dans l'ombre depuis des millénaires d'émerger ou de muter... Et qu'ils le feront. Et que nous en serons responsables.
Surtout, The Hot zone a le mérite de montrer toute la paranoïa déclenchée par l'apparition des virus et des épidémies potentielles, et notamment dans le milieu scientifique (Carter appelle d'ailleurs Ebola, "le monstre"). N'oublions pas que notre histoire se situe à la toute fin des années 1980, et que l'ombre du sida plane sur cette communauté scientifique, que l'apparition du virus a totalement traumatisé.
Une mini-série qui, sans être inoubliable, sait accrocher le spectateur.