Un scénario aux petits oignons

Encore une démonstration que le cinéma sud-coréen peut être particulièrement inventif quand il s'agit de jouer avec les machines à remonter dans le temps.

Il ne faut surtout pas s’arrêter au premier épisode. Alors qu'habituellement les séries montrent le meilleur d’elles-mêmes au début avant de connaitre une baisse de qualité par la suite, là on a droit à un premier épisode qui semble bien médiocre : dialogue, acteurs, histoire. Mais dès que la machine à remonter le temps se met en place, c'est à dire dans le deuxième épisode, l'histoire devient palpitante et le reste pratiquement jusqu'à la fin. Contrairement à certaines critiques formulées sur ce site, l'aspect fantastique est tout à fait cohérent.

Les acteurs font le job mais l'actrice qui joue l'héroïne remplit particulièrement bien ses deux rôles aux caractères pourtant complètement antagonistes. Les personnages étant la plupart du temps des lycéens, c'est une série grand public. Un des points faibles de la série est l'air musical mélancolique qui joue un rôle central dans la mesure ou il permet/accompagne les déplacements dans le temps mais qui est une de ces chansons sirupeuses dont les asiatiques sont (ou ont été) friands. S'il est évocateur du temps qui passe et un rappel des airs à la mode en 1998 pour les sud-coréens, il ne contribue pas à créer la même atmosphère pour le public européen.