Grandiose.
4 plans séquences. 4 heures.
Donc je vous donne 4 bonnes raisons de regarder la mini-série Netflix Adolescence !
1° Pour la technique. 4 vraies plans séquences, sans coupure, c'est juste magnifique. On passe d'une voiture, à une salle de classe puis à un plan drone. C'est magnifiquement exécuté. Je pense à l'épisode 2 avec un nombre de figurants particulièrement élevé et pourtant c'est parfait.
2° Pour le casting. Owen Cooper... c'est juste fantastique, époustouflant. L'épisode 3 est d'une maitrise c'est effrayant ! Une prise de presque 1 heure juste parfaite. Comment aborder l'épisode 3 sans parler d'Erin Doherty qui forme un superbe duo. Sinon on a aussi la performance assez remarquable de Ashley Walters sur les deux premiers épisodes. Il pose assez bien les bases, fait monter la pressions comme il faut et franchement bravo. Enfin... le grand, le très grand Stephen Graham qui nous sort une performance à couper le souffle. La dernière scène de la série est juste majestueuse (avec le son de AURORA qui est magnifique).
Y'a des super performances dans cette série, y'a beaucoup de talent et y'a de l'espoir.
3° Pour les thématiques abordées. En plus d'être bien techniquement, la série aborde des thématiques super importantes. La masculinité toxique ( la Manosphère ), la façon dont notre nouvelle génération retourne en arrière sur des choses que l'on avaient, semble-t-il acquis. Tout au long de la série on apprend a connaître ce petit, qui par les réseaux sociaux s'est "éduqué" à la misogynie. On voit bien le côté INCEL aussi. Avec ce besoin permanent d'être approuvé par les femmes (fin de l'épisode 3 avec la psychologue). En plus de cette grosse thématique, y'a aussi la thématique du père qui est abordée. Le rôle du père dans la construction social de l'enfant, sa présence ou non, son impact. Au début de la série, quand Jamie arrive au commissariat, son père est habille en orange, comme les prisonniers, comme si il était coupable. A la dernière scène de la série, le père se sent coupable, coupable de ne pas avoir agi de ne pas avoir vu plus tôt les signes de la radicalisation de son enfant. Après la série parle aussi d'autres problématique comme la dépendance aux réseaux sociaux, les dangers de la pornographies chez les jeunes, le harcèlement,...
4° C'est une mini-série de 4h. C'est court, ça se regarde en une soirée, d'une traite.
Breeeef, je vous conseille cette série, c'est du grand art.
ABSOLUTE CINEMA !