DISCLAIMER : La note de 5 est une note par défaut, une note "neutre". Nous mettons la même note à tous les films car nous ne sommes pas forcément favorable à un système de notation. Seule la critique ci-dessous reflète donc notre avis (attention, il se cache parfois sous une bonne couche de second degré - et des spoilers).
Notation :
Humour noir : + + + + + + + + + + + + + +
Non c’est pas moi qui pleure, c’est toi : + + + + +
Prostitué : - - - -
Travailleuse du sexe : + + + +
Journalisme total : - - - - -
De quoi ça parle :
Après la mort de sa femme, Tony (Ricky Gervais) est dévasté. Après avoir envisagé le suicide, il choisit finalement de devenir un connard, ce qui demande plus d’efforts mais permet à la série de durer plus longtemps.
Bien décidé à vivre sa vie sans se soucier des conséquences de ses actes et du regard des autres, Tony va faire chier le monde, notamment ses proches et ses collègues, ce que le monde lui pardonnera sans problème tant il est difficile d’en vouloir à quelqu’un d’aussi drôle que Ricky Gervais.
Les points forts :
La série réussit à traiter à peu près tous les thèmes les plus graves de la vie (sauf les trottinettes électriques) avec une humour féroce et intelligent. « Sa fait réfléchir », comme on dit sur Facebook.
Ricky Gervais est tellement fort pour rendre les gros losers super attachants que vous aurez probablement envie de supporter le PSG une fois que vous aurez terminée la série.
La bande son (Lou Reed, Elton John, Nick Cave, James Taylor, Cat Stevens) qui nous achève à la fin de chaque épisode. Si la vie se termine comme un épisode d’After Life, je confie à Ricky Gervais la musique de fin de la mienne les yeux fermés.
Avec six épisodes de 30 minutes, il faut moins de temps pour voir cette série que pour regarder un seul film du Seigneur des Anneaux. Parfait pour une soirée binge-watching sous le couette.
David Bradley (Rusard dans Harry Potter, Walder Frey dans Game of Thrones) qui cherche à rattraper ses actes passés en nous attendrissant avec son rôle de malade d’Alzheimer. Bien tenté David, mais on ne pardonnera jamais pour Robb Star. JAMAIS !
La campagne anglaise, cadre idéal pour doper vos pulsions suicidaires.
Les anglais, personnes idéales pour calmer vos pulsions suicidaires.
Les points faibles :
La solitude.
Le cancer.
La dépression.
Le suicide.
L’addiction.
La maladie d’Alzheimer.
La mort.
Les épisodes qui se lancent automatiquement et ne laissent pas le générique avec une chanson triste en fond aller jusqu’au bout.
Le saviez-vous :
Les anglais ont apparemment définitivement renoncé à dire « Thank you » et ne disent plus que « cheers » pour remercier quelqu’un.
Ce qu’il faut en retenir :
Se suicider, c’est prendre le risque de rater la prochaine série de Ricky Gervais. Ne faites pas ça.
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