La traversée du désert est un phénomène naturel qui survient. Il peut durer quelques mois comme pour la protagoniste, une décennie pour le protagoniste, 20 ans pour moi...
Cette traversée est un moment de deuil sur les espoirs du passés qui ont pu être souillés par la réalité de ce monde. Alors que faire ?
Se résigner que c'était un "idéal" de jeunesse, au point de perdre confiance en soi et se dévaloriser au fil des années ?
Le dénouement de la traversée du désert commence dès le début de l'animé : avec l'amour. Un amour pour l'autre qui renvoie à la passion. Qu'est-ce qui est réellement important dans nos vies ?
Et l'important, l'avons-nous pas un peu fuit par peur, par colère ou par dégout de la vie ?
Cet amour est un élan de vie, un sursaut d'espoir, que nous ne sommes pas encore mort, que nous pouvons nous adapter aux contextes de notre vie ET rester attacher à nos rêves. Il n'appartient qu'à nous d'imaginer la solution, nous sommes les artistes de notre vie.
Un bien beau message qui fait échos aujourd'hui au phénomène bien connu que nous avons dans les open spaces du monde du travail, le brown-out = la perte de sens. Pour quoi nous lèvons-nous le matin ?
Sans rêve, sans passion, sans promesse à nous même, nous ne connaîtrions alors qu'une vie fade et pluvieuse que seule un éclairci d'amour pour nous-même finalement peut interrompre.