Ajin est une série adapté d’un manga par le studio Polygon Pictures diffusé sur MBS au Japon et en streaming sur Netflix. Il existe deux saisons disponible en VOST. Ajin – Semi-humain est un seinen manga (manga pour adulte) de Gamon Sakurai édité depuis 2012 et toujours en cours de publication.
Après s’être fait renverser par un camion, Kei Nagai, jeune étudiant, découvre qu’il est un « Ajin », un être vivant immortel. Les Ajin étant considérés comme des monstres immortels puis comme des spécimens précieux pour le progrès de l’humanité, Kei est désormais chassé par les humains et son seul soutien est son meilleur ami Kaito.
Au départ j’ai été un peu gêné par le Chara-design (couleur, ombre etc.) et l’utilisation de CGI. Heureusement, la qualité du scénario prend vite le dessus et j’ai eu vite fait de mettre tout ça de côté. Les protagonistes ne sont pas si manichéen chacun ont leur raison d’agir la plupart du temps par instinct de survie. Que ferions-nous à la place de Kei ? Grâce à son entêtement il arrive a utiliser son I.B.M (Immaterial Black Matter). L’univers est bien pensé, et on nous distille les informations au compte goutte sans que ce soit trop frustrant. Le dosage est juste là pour qu’on appuie plus rapidement sur sa télécommande pour connaître la suite.
Outre les qualités scénaristiques de l’anime, les génériques de début et de fin de la première saison sont excellentes. Tout d’abord Yoru wa Nemureru kai? du groupe flumpool, mais aussi How Close You Are un balade assez triste de Mamoru Miyano le doubleur de Kei le héros de Ajin. En revanche je n’ai jamais su m’en défaire et les titres suivants ne m’ont pas plu.
Je ne saurais trop vous inviter à découvrir la série et à passer outre la 3D et le côté très froid des couleurs. Ajin est un anime parfait à binge watcher tellement on est suspendu au récit.