La véritable question qui m'assaille, c'est de se demander si l'état du monde nécessitait-il vraiment que Netflix nous inflige Alice in Borderlands ?
Et pourtant, tout partait d'une assez bonne idée, bien qu'un peu longue à mettre en place lors de l'épisode 1, mais qui avait l'avantage de pousser à savoir quels seraient les jeux auxquels les personnages allaient participer et quelles seraient les subtilités de l'univers.
Mais alors, hormis la grimpeuse et l'acteur qui joue Korube, il y a un sérieux problème d'acting dans cette série. Le jeu de regard et le constant posing (oui, certains acteurs n'ont qu'une seule pose durant toute la série) de la plupart des acteurs a de quoi rendre aveugle de dépit : le regard par en-dessous du mec mystérieux sous une capuche, le regard de poisson rouge du mec qui réalise que son passé est quand même pas génial, la fille qui ne peut parler qu'en croisant les bras, et j'en passe.
Plus globalement, chercher à transposer à la chevelure près un manga en série ou film live. ça donne pratiquement toujours un résultat au mieux malheureux, au pire ridicule, comme c'est trop souvent le cas ici. Ce qui n'aide pas à crédibiliser l'histoire.
Que ce soit le mec au sabre qui se déplace en raclant le sol parce qu'il a peut-être une cyphose dorsale vraiment très prononcée ou le psychopathe à la mitraillette de plusieurs kilos constamment vissée sur l'épaule avec l'autre main dans la poche... Niveau réalisme on repassera.
Et s'il n'y avait que ça. Autant les premiers épisodes arrivent un minimum à tenir en haleine grâce aux concepts des différents jeux. Mais dès que l'histoire tente de faire intéragir plusieurs personnages et de détailler un peu son intrigue, c'est la cata. Dès l'épisode 5, ça devient ambiance Ibiza et tout le monde en maillot autour de la piscine...
La logique aux orties, tenez vous le pour dit.