Jouons franc jeu: ce qui m'a poussé à regarder ce drama n'est ni le manga, ni la thématique générale. Disons plutôt que la perspective de voir la jolie Aya Asahina, dreadlocks sur la tête et en maillot de bain, écraser sa clope pour combattre un psychopathe armé d'un katana, ça me parle. Et puisque la totalité du casting passe les trois-quarts de la série en maillot de bain justement, ça fait une raison de plus pour aller jusqu'au bout. Mais je ne suis pas qu'un être humain, j'ai aussi une opinion que voici.
Le premier avantage de la série live, c'est indéniablement son esthétisme. C'est une avancé majeure comparé au manga qui, disons-le franchement, est grave moche. Le personnage de Chota (qui est originellement de petite taille et repoussant) a été complétement revu, de même que les premiers jeux qui ne se déroulaient pas du tout de la même manière. Il y a donc de nombreuses modifications et, personnellement, j'y suis plutôt favorable. L'histoire est intéressante et le lien entre les personnages plutôt développé, ce qui encourage à enchaîner les 8 épisodes bourrés d'ultra-violence, de sexe et de bikinis. On y découvre les meilleures et les pires facettes de l'être humain, des épreuves fort bien menées dont on s'amuse à chercher la logique en même temps que le personnage principal, des suppositions, des suspicions. En gros, c'est très sympa.
Il subsiste également des défauts: c'est évidemment surjoué, on aurait voulu que certains personnages bénéficient d'un traitement plus approfondi et la bande originale, si elle s'en sort bien, aurait pu être largement meilleure. J'y aurais bien vu quelque chose de similaire à celle de l'arc Kimera ant de Hunter x Hunter qu'elle évoque brièvement de temps à autre, par exemple. Mais bon.
Au final, j'ai passé un très bon moment. C'est un bon divertissement qui vous déculpabilise de mater du fan service en vous donnant l'impression d'être un stratège, le tout avec une histoire touchante qui vous tient en haleine. J'aime bien !