Étant fana des prod asiatiques, je me suis naturellement intéressé à cette série produite par Netflix (bien que méfiant au vu des catastrophes produite par la plate-forme de VOD...).
Alice in Borderlands est l’adaptation du manga éponyme édité au début des années 2010. N’ayant pas lu l’œuvre originale, je me lançais dans l’aventure sans trop savoir à quoi m’attendre. Tout au plus en sachant que la série flirtait joyeusement avec le fantastique et le gore, de quoi assouvir mes instincts d’amateur d’hémoglobine.
Détonnant croisement entre saw et battle royal, AIB est sans doute (selon moi) la série incontournable de cette fin d’année 2020. Après une introduction assez vite expédiée, une brève présentation des protagonistes, les ingrédients sont là et ça fonctionne. Nos héros sont projetés dans un Tokyo complètement désert (aux premiers abords) où pour survivre il faut jouer à des jeux cruel qui-si on arrive au bout- octroient des visas permettant de ne pas devoir jouer pendant une période donnée. Le parallèle avec battle royal est évident. Les premiers épisodes s’enfilent assez rapidement. Les jeux sont inventifs et cruels, la mise en scène est assez dynamique. Une petite baisse de rythme vers la moitié de la première saison mais cela reste d’excellente facture.
Le non fan de cinéma japonais reprochera (comme d’habitude) le surjeux des acteurs. On peut également être rebouté par le côté sentimental très présent (adaptation de shonen oblige).
Quoi qu’il en soit une excellente surprise et en attente de la suiiiiite...