Ces dernières années, il est actuellement assez difficile de sortir des séries de qualité tout étant accepté par le public américain pour confirmer sa place parmi les grosses cylindrées mais comme chaque année certaines sortent du lot par leur originalité ou en ayant les bons acteurs pour mieux entraîner le spectateur sur leurs écrans. Almost Human profite des deux pour réussir une première saison intéressante.
C'est faisant appel à un duo très sympathique constitué de Karl Urban et Michael Ealy que la série se démarque, tout comme Castle, elle mise sur un sur ces deux acteurs principaux pour amener la chimie. Mais c'est par son background que Almost Human est vraiment intéressant, celle-ci se passant dans un futur assez maginalisé où les androïdes font parties intégrantes des forces de police.
Là encore petite astuce, on a changé l'androïde principal en un modèle antérieur devenu obsolète mais ayant surtout des émotions comme les humains. Il est assez difficile pour l'acteur d'être un vrai robot mais c'est par ce petit changement que le duo est très attachant, avec un John Kennex bougon et vieux jeu (Karl Urban) et un Dorian très drôle et efficace. On s'ennuie pas dans leurs enquêtes qui apportent une bonne dose de science-fiction avec suffisamment d'explications pour ne pas nous perdre.
Même si certaines des enquêtes restent moyennes et déjà vus, la compensation reste bonne grâce aussi aux acteurs secondaires dont une certaine Minka Kelly adorable (Friday Night Lights), un Mackenzie Crook (Pirates des Caraïbes) méconnaissable en tech de service et une Lily Taylor (Six Feet Under) parfaite dans son rôle de capitaine. C'est avant tout l'alchimie qui donne une série intéressante mais ses intrigues principales sont trop vite traitées et on finit la saison un avec un sentiment d'inachevé quand on voit le dernier épisode.
Almost Human reste quand même une petite surprise pour cette nouvelle année de séries, j'espère juste que la série va monter en puissance la saison prochaine avec un fil rouge plus fort et très prenant.