American Dad! par Graesch
American Dad, ou comment employer toute son intelligence et son génie à pondre de la connerie béatifique jusqu'à l'infini (et plus si affinité).
Oui, béatifique, na.
On pourrait reprocher à la série de trouver trop facilement refuge dans l'audace pour essayer de dissimuler ce que certains pourraient qualifier, à juste titre, de faiblesses (notamment l'absence totale de cohérence ou de développement des personnages, en dehors de quelques exceptions).
Mais osef, quoi, c'est justement cette outrance je-m'en-foutiste qui fait tout le sel d'American Dad, petit bijou dont les personnages arrivent à exister par eux-mêmes alors qu'ils n'ont de toute évidence été pensés, à l'origine, que comme de purs outils narratifs au service d'un n'importe-quoi jubilatoire.