C'est sûr, il y a de bons moments, des moments narratifs inventifs, des innovations visuelles, mais Dieu que c'est creux !
On assiste à un recrutement en ordre digne des scénarios les plus éculés d'Hollywood dans l'optique d'une guerre improbable opposant le Vieux Monde au Nouveau, les luddistes contres les technophiles.
Pas besoin de se cacher derrière de tels dieux pour se rendre compte que c'est déjà ce qu'il se passe dans le monde entier.
Le seul intérêt du truc à part le visuel est de découvrir que nos véritables dieux personnels sont nos propres addictions, entretenues par des forces qui n'ont rien de divines, mais qui sont bel et bien humaines.
Donc, il va falloir creuser un peu parce que pour l'instant, c'est un peu léger ... Carpentier.