AHS a été écrit par des scénaristes paresseux. Une fois passée la surprise de la crudité des scènes ainsi que du soin apporté à la patte graphique, l'ennui s'installe.
Le côté anthologique sert autant que dessert la série. Si ce procédé permet un renouvellement de décors, il permet aussi aux scénaristes de montrer leur côté écolo. Adeptes du recyclage, ils se permettent alors de s'appuyer sur leur bon casting et de nous resservir les mêmes intrigues, encore et encore. Les scénaristes tentent tout de même d'étoffer leurs intrigues en multipliant les personnages, mais l'effort est vain : les interactions sont les mêmes et les personnages n'évoluent pas. Ils obéissent à des règles strictes, des archétypes ne permettant aucune incartades et de fait, ils restent profondément ennuyeux.
Le ressort horrifique principal est le recours aux fantômes. Outre le gore, le sexe et quelques monstres anecdotiques, le plot de chaque saison est que un des personnages bizarres est déjà mort. Et c'est à peu près tout... Il y a aussi quelques histoires de diable et de possession. Mais l'essentiel tient dans les fantômes. Et comme les intrigues se recyclent, une saison et vous avez tout vu.