American Vandal est un faux cul menteur. Enfin, un fauxcumentaire. Un mockumentary quoi. Ce qui en fait tout le charme c'est le sérieux du montage, un point de départ mineur pour une enquête en profondeur, riche en évènements et témoignages.
La première saison nous plonge avec une petite équipe de lycéens qui s'occupe du journal de leur école et décide de mener l'enquête pour verifier qui a vraiment peint des bites sur les voitures des profs de l'école. On apprend à connaître aussi bien les suspects que les enquêteurs, la série a de plus l'intelligence de jouer sur le coté méta, chaque épisode étant "posté" aux élèves, leurs révélations débloquant de nouvelles confessions ou des réactions de la part de l'administration scolaire.
Des bites sur des capots. Un incident trivial, des conséquences importantes, des personnages touchants.
On a donc un concept intelligent qui est bien monté avec des acteurs qui tiennent bien la route. On peut leur tirer notre chapeau.
Cette deuxième saison démarre par une contextualisation : ils sont désormais produits par Netflix suite au succès de leur précédente enquête, on ouvre donc la voie à de futures saisons, ils sont désormais sollicités par de nombreuses personnes à travers le pays.
Cette deuxième saison nous invite donc dans un lycée privé pour laver le nom d'un potentiel innocent accusé d'avoir intoxiqué, sali et souillé le lycée. De merde. Et c'est vrai plaisir que de retrouver nos journalistes dans une nouvelle enquête à la recherche du Turd Burglar.
Si vous n'êtes pas rebutés par l'aspect faux documentaire, je vous recommande donc de vous laisser prendre au jeu de piste d'une série Netflix qui vaut son pesant de caca-huètes.