Larmes de tristesse, larmes de rire, larmes de joie ...
Angel Beats est une série que je me permet de décrire peu commune, voire carrément originale sur bien des points.
Au commencement, vous êtes accueillis par le magnifique opening ''My soul, your beats'' sur le visuel d'un ange au piano ... Ça risque d'en attirer plus d'un déjà.
Mais suivant ceci, vous êtes littéralement parachuté(e)s dans le vif du sujet et il ne vous reste plus qu'à comprendre ce qu'il se passe (le personnage principal n'en sait pas plus que vous ...) dans ce lieu.
C'est un point fort de l'animé car en effet, 13 épisodes c'est classique certes, mais dans cette oeuvre les événements s’enchaînent très rapidement et sans superflu.
Pour ce qui est de la qualité visuelle, c'est beau mais ça ne transcende pas non plus dans le top des visuels de la Japanimation en 2010, surtout que l’environnement ou se déroule toute l'histoire ne varie pas réellement (car il ne le permet pas).
On dit souvent qu'il faut de tout pour faire un monde ... Çà se confirme coté personnages ou l'on trouve vraiment tout : un intellectuel musclé à lunettes, un mec branché rap/hip-hop à la Samurai Champloo qui parle anglais, une adolescente excentrique et j'en passe !
Ensuite, une prouesse remarquable est dédiée en ce qui concerne la musique !
Oui, oui, car vous allez découvrir Girls Dead Monster (GdM) sur le visuel de concerts qui envoient très lourd et mettent largement au tapis la plupart des séries d'animation musicales.
L'univers sait se montrer déjanté alors que pourtant, le thème de l'après mort est ancré et constitue la trame du scénario.
En conclusion, le mélange du sérieux et de la tristesse avec l'humour et la joie amène à constituer un cocktail parfaitement bien constitué qui saura faire rire de son humour et faire pleurer de sa dure réalité.