J'ai l'habitude d'écrire que je n'ai jamais rien vu d'aussi nul. Mais cette fois c'est vrai. Si le pitch est prometteur, le scénario est bidon, les dialogues invraisemblables et les scènes aussi creuses et plates qu'une soirée de couvre-feu. L'émotion est aux abonnés absents, la musique inexistante. Scientifiquement, rien ne tient évidemment la route, mais le pire n'est pas là.
Rien n'est pire que les personnages. Qu'ils soient archétypaux, c'est une habitude dans les séries Netflix. Pour la "Mission la plus importante de l'histoire de l'humanité", l'équipage choisi est une bande de crétins caricaturaux digne des Princes et Princesses de l'Amour, ou des Marseillais à Las Vegas, ingérables, instables et intéressés par leur brushing, leur décolleté ou leurs muscles. S'y ajoute, sans surprise, une portion d'inclusivité si artificielle qu'elle en devient gênante. Le casting est sans surprise axé sur le physique plus que sur le talent. La présence de Justin Chatwin dans un rôle de composition permet de rigoler un bon coup et de décompresser à chacune de ses apparitions à l'écran.
En résumé, Another Life est une insulte à l'intelligence et la sensibilité des spectateurs.