Ashita no Joe 2 par Betsuni
Cette saison 2 démarre à partir d'une planche figurée dans le volume 6 du manga édité par Glenat, quand Joe Yabuki fugue de son club suite à son traumatisme d'avoir tué en plein match Tohru Riikishi, son plus grand rival qui l'a incité à la boxe dès leur rencontre à la maison correctionnelle.
Au départ, l'ayant vu uniquement en vostfr, ça m'a paru bizarre d'entendre le doublage qui me semblait pas en adéquat de ce que j'aurai pu imaginer en fonction de la personnalité de certains. Mais au bout d'un moment, j'ai eu l'impression qu'en fin de compte, les seiyûs assuraient leur personnage respectif. La voix de Tarô me semblait trop innocente pour un sale gosse or au final, elle sonna rude. Celle de Nishii avait l'air quant à elle naïf alors qu'il est bien plus malin qu'il parait, néanmoins elle collait impeccablement. Il faut dire qu'à l'époque, y avait pas énormément de seiyûs qui s'investissaient autant par rapport à ceux d'aujourd'hui mais cela n'engage que moi. Autrement pour conclure le doublage, le casting est très réussi mais ceux qui lisent le manga avant d'aller regarder l'anime vont certainement s'attendre à une interprétation différente ; je ne sais pas si je me sens le seul concerné à ce propos.
Parlant maintenant de l'animation et du dessin. Après plus de 31 ans de sa diffusion au Japon, l'anime n'a pris aucune ride. Le dessin et les couleurs ressortent tout à fait à l'esprit du manga. L'animation à un tel punch surtout lors des combats aussi excitant et passionnant soit-il que dans l'œuvre d'origine. Les images fixes évoquent un souvenir retracé durant l'épisode et c'était voulu de la part du réalisateur d'après une interview, chose réussite une fois de plus. Concernant la bande-son, elle est magistrale et correspond réellement à telle ou telle situation. Si je devais souligné un (petit) point noir, cela serait le chara-design des personnages mais rien de flagrant ceci dit.
En définitive, l'adaptation animé reste absolument fidèle au manga original et ça ne fait pas l'ombre d'un doute. On ressent les peines, joies et douleurs comme quand on lit le manga. Elle fait même parti d'une des meilleures adaptation d'une œuvre confondue à mon sens.