My way
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le 8 sept. 2020
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Netflix assemble une série romantique et une histoire de science-fiction, pour un tout fonctionnant assez bien.
Rappel des faits
Alors que l’on attendait Netflix sur une série de SF avec un voyage vers Mars, Away cache bien son jeu et nous livre des histoires humaines remplies d’amour et de sentiments. Nous sommes aux antipodes de la série que l’on pouvait imaginer. Les relations de couples, la famille, mais aussi les tentations et l’éloignement sont au cœur de cette série pas vraiment destinée au public visé de prime abord.
L’histoire de Away est surprenante. Les rebondissements du voyage sont très crédibles et sans aucune surenchère spectaculaire. Les relations humaines sont parfaitement mises en valeur par un scénario très bien écrit qui nous conduit à une lecture d’une facilité déconcertante.
Distribution
L’interprétation est absolument sans fausse note. De la fille Alexis à tout l’équipage d’Atlas I, la crédibilité est bien présente sur l’ensemble de la série. Les têtes d’affiche sont d’un côté la mère, Hilary Swank, actrice plus qu’oscarisée et l’inoubliable interprète de Maggie Fitzgerald dans Million Dollar Baby. Elle joue la femme qui commande la mission sur Mars, carriériste au fort caractère que rien ne semble pouvoir ébranler. Et de l’autre côté le père, Josh Charles très connu du monde des séries et essentiellement pour ses cinq années en tant que Will Gardner, dans la série The Good Wife. Ironie du sort, après avoir été l’amant d’Alicia Florrick, c’est à son tour d’être le mari parfait et irréprochable avec un panel d’émotions assez intéressant.
Derrière la caméra
L’histoire de Away est très inspirée d’un article du magasine américain « Esquire » intitulé « Away » et écrit par le journaliste Chris Jones. Il raconte l’histoire de l’astronaute Mark Kelly. D’ailleurs l’accident de Kelly dans les toilettes de la station internationale avec une fuite d’acide en apesanteur est bien repris et mis en image dans Away. Dans exactement les mêmes circonstances, sans les toilettes, mais avec un départ de feu réel et sans gravité dans les deux cas. Les mauvaises langues qui ont trouvé la série peu crédible sont bien mal avisés.
Côté réalisation, rien de spectaculaire, nous sommes au minimum syndical. Andrew Hinderaker, le showrunner à qui l’on doit une partie de l’écriture de Penny Dreadful ne semble pas vraiment affirmer sa patte. Même si la symbiose entre romance et SF fonctionne très bien, la série n’apporte pas grand chose de nouveau. Le sujet du voyage vers Mars est à mon sens déjà saturé et scénaristiquement on a l’impression de voir les bouts empruntés à Seul sur Mars, Mars, Interstellar, The First, Another Life ou encore Nightflyers …
On zappe ou on matte ?
Cette première saison de Away nous transporte vers Mars, mais surtout vers les sentiers tumultueux des relations humaines et sociales. Petits frissons garantis sur l’ensemble de leur voyage et même la promesse d’une S02 qui sera peut-être plus innovante. Away brille par son interprétation, mais manque cruellement d’une réalisation léchée. Néanmoins, il s’agit d’une série bien écrite qui se laissera visionner sans problème majeur …
Créée
le 12 sept. 2020
Critique lue 489 fois
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