L'enfance, première source d'inspiration

Barakamon est un animé feel-good, qui parle du sens de la vie, de ce qui fait un artiste mais le fait avec une bonne dose de comédie parfois trash mais toujours très efficace, avec un rythme étrangement lent et dynamique a la fois et qui propose des personnages attachants aux questionnements sensés et intéressants.
Barakamon raconte la vie d'un jeune calligraphe de génie qui, après avoir frappé au visage le directeur d'une exposition qui avait traité son oeuvre de fade, est envoyé sur une petite ile isolé pour s'y ressourcer, et il va y rencontrer toute une galerie de personnages atypique et en particulier une petite fille espiègle de 10 ans qui va lui apprendre pas mal de choses sans s'en rendre compte : un animé d'apprentissage, ou les rôles des enfants et des adultes sont inversés en permanence, pour montrer que peu importe l'âge, on peut rester un grand enfant ou être un petit adulte et le vivre bien. De plus, le héros que j'appelle Sensei (parce que c'est le sensei, et puis c'est tout) est hilarant, un type peureux, dépressif, égocentrique et pur citadin qui devient vite attachant a travers ses innombrables défauts, et surtout dans ses relations d'apprentissage avec les nombreux autres personnages de l'ile, tous plus marrants ou intéressants les uns que les autres (seul petit hic : la fin, qui laisse un peu sur sa faim tellement cette série pourrait être éternel, et de plus le manga va beaucoup plus loin que ça).
Proche de l'art et de la calligraphie qui est au coeur de la série, l'animation est très simple, très épuré mais extrêmement solaire dans ses couleurs, son univers, l'ile semble être un vrai paradis sur terre ou n'importe qui se sentirait heureux grâce a la douceur, la plénitude que l'on voit sur les personnages et qui semble tellement agréable !
Barakamon est un très bon animé d'été, un petit bout de bonheur et d'humour a prendre sans modération, et si seulement il pouvait y en avoir plus.