Norman fait un caméo
"Psychose", le célèbre film de Sir Hitchcock (mon préféré, il faut bien le dire) a finalement trouvé son adaptation sérielle au nom de "Bates Motel". Un format télévisé qui propose à son...
Par
le 11 déc. 2013
22 j'aime
2
Comme dit dans le titre, je ne pourrais jamais être objective avec Bates Motel car c'est LA série qui a su entièrement me séduire. Contrairement à toutes les séries que j'ai aimé et que j'ai vu se dégrader au fil des saisons, Bates Motel a su s'améliorer toujours plus et surtout, même si ça m'a brisé le coeur, a su tirer son clap de fin au moment de son apogée pour offrir ainsi une fin digne de ce nom à tout les fans.
Mais Bates Motel c'est quoi? Un pari risqué. Très risqué. La série reprend le passé de Norman Bates, le célèbre psychopathe de Hitchcock dans Psychose,
tuant ses victimes sous la peau de sa mère.
L'histoire reprend donc le personnage de Norman de l'adolescence (17 ans) jusqu'à ses 21 ans si je ne m'abuse. Le but de la série n'a jamais été de faire un deuxième "Psychose" mais plutôt de rendre hommage au réalisateur en offrant une expansion de l'univers qui lui même a été tiré du roman de Robert Bloch, qui lui même a été tiré d'un fait divers (trop d'inception dans cette phrase), donc techniquement on peut accuser personne de véritable plagiat ou de copie.
La plus grande difficulté de la série a été donc de réussir à installer le personnage de Norman Bates et l'évolution de sa maladie
(le trouble dissociatif d'identité, lui faisant croire parfois qu'il est sa mère)
pour les personnes ne connaissant pas Psychose, mais ne pas faire trainer trop les choses et surprendre ceux qui au contraire connaisse bien l'univers d'Hitchcock. Et que dire à part que ça a été réussi avec brio. Je pense que je peux dire qu'il vaut le voir pour le croire, mais il n'y a aucun moment de blanc dans la série qui donne envie de dormir parce que la scène serait inutile, non, tout à son importance, car l'histoire, même si elle se concentre sur Norman principalement, a aussi ses propres sous intrigues qui expliquent en partie l'évolution de l'état de Norman.
Ainsi quand White Pine Bay se retrouve comme étant le point central d'une guerre entre barons de la drogue dans laquelle le demi-frère de Norman, Dylan, est impliqué,
on comprend avec le temps que les événements se rejoignent jusqu'à revenir à leur point central: Norman encore une fois.
Mais ce n'est pas juste une série sur Norman, car c'est également,
l'histoire d'une relation œdipienne, quasi-incestueuse entre un fils et sa mère, ici en l’occurrence
Norma Bates joué par la somptueuse Vera Farmiga (Conjuring, etc).
A noter que le personnage de la Mère dans Psychose n'a jamais pu être développé car elle apparaît seulement en tant que cadavre dans le film.
Et pourtant c'est cette dernière qui joue la clé ultime à l'état psychologique de Norman tout au long de la série.
Je ne veux pas faire dans le spoil, mais si cette série m'a autant plu, c'est pour son évolution magistrale,
transformant un garçon (presque) innocent en un tueur de renommé
. Les scénaristes jouent beaucoup avec les couleurs sombres, le temps pluvieux et l'atmosphère des lieux (le manoir des Bates et le motel pouvant quasiment compter comme des personnages à part entière de la série). Les musiques rappellent beaucoup les années 60/70s tout comme les décors du manoir et Norma Bates symbolisant ainsi la bulle si particulière dans laquelle sont enfermé Norman et Norma.
Il faut prendre la série comme un livre à chapitre, ou comme une pièce de théâtre dans laquelle vous aurez une saison 1 d'introduction, une saison 2 et 3 de montée, une saison 4 de climax et une saison 5 et dernière de chute de l'anti-héro. Le pilote peut en dérouter certains, car il nous donne l'impression que Norman n'est qu'un lycéen et qu'on aura le droit à une énième série d'amourette de lycée, mais pas du tout comme
en atteste le viol de Norma à la fin du premier épisode et les crises de blackouts et violence de Norman.
Alors accrochez vous le temps des premiers épisodes, et je promets au plus réticent que vous ne pourrez vous en passer plus longtemps.
Petit plus également pour la durée des saisons qui est de 10 épisodes chacune, et qui permet de d'apprécier la série sans la trouver trop longue!
Et un dernier commentaire pour Freddie Highmore l'interprète de Norman Bates dans la série que j'applaudis pour ses performances tout au long de la série, pour avoir su reprendre le rôle après Anthony Perkins, qui a su le faire à sa manière,
à convaincre le public qu'on puisse avoir de l'empathie pour un monstre qui ne sait pas qu'il en est un. Pour son jeu d'acteur excellent tandis que Norman passe d'une identité à l'autre en quelque seconde.
Cet acteur a du talent et doit être suivi de très près!
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 1 août 2017
Critique lue 1.7K fois
1 j'aime
D'autres avis sur Bates Motel
"Psychose", le célèbre film de Sir Hitchcock (mon préféré, il faut bien le dire) a finalement trouvé son adaptation sérielle au nom de "Bates Motel". Un format télévisé qui propose à son...
Par
le 11 déc. 2013
22 j'aime
2
"Bates hotel" retrace la jeunesse de Norman Bates le gros méchant (atteint d'un dédoublement de la personnalité.) du livre "Psychose" écrit par Robert Bloch sorti en 1959, puis sorti en film par...
Par
le 23 mars 2013
22 j'aime
11
J'ai bien attendu de finir la saison 4 avant de rédiger un avis. Je voulais ne pas juger trop vite, avoir le recul nécessaire; et je ne regrette pas! Que dire de cette série si ce n'est qu'elle a...
le 24 mai 2016
16 j'aime
Du même critique
Le film est assez connu dans le milieu scolaire vu que toutes les personnes ayant choisi allemand comme seconde langue ont du le visionner deux fois voir plus. Mais je regrette à présent que le film...
le 8 sept. 2017
1 j'aime
Comme dit dans le titre, je ne pourrais jamais être objective avec Bates Motel car c'est LA série qui a su entièrement me séduire. Contrairement à toutes les séries que j'ai aimé et que j'ai vu se...
le 1 août 2017
1 j'aime
Tout d'abord, j'adore les films de Christopher Nolan, ils ont tous un charme que je ne serais expliqué véritablement, et Dunkerque ne dérobe pas à la règle. Je me suis de plus doublement sentie...
le 26 juil. 2017