Babylone la grande

Dernier bastion de pop-culture résistant encore à peu près aux assauts incessants de la secte woke, l'univers batmanien plie cette fois-ci sous les coups de boutoir des démagogues de l'inclusion forcée et de l'égalitarisme imposé.

À quelle sauce la chauve-souris de Gotham est-elle accommodée ? Eh bien la même que pour tous les autres: les Gordon viennent à présent d'afrique,Montoya est plus proche d'un lutteur de foire que d'une danseuse classique, Harleen Quinzel est asiatique ET lesbienne,Alfred est désormais obèse et rebaptisé d'un agaçant "Pennyworth" jusqu'à l'episode 10, le Pingouin est devenue la Pingouine et chanteuse de cabaret,Harvey Dent est un vilain blanc corrompu,etc etc...sans compter les aberrations scénaristiques,comme Barbara Gordon donnant le dollar d'argent à Dent alors qu'il est incarcéré ( quel flic donnerait un objet métallique à un prisonnier ??!!) ou Batman jetant à l'eau l'arme de Dent ayant servi à plusieurs meurtres,on voit le niveau...

Alors oui c'est assez joli, malgré les décors vides à pleurer,le gros cul de Montoya et le Two Face le plus raté de l'histoire de Gotham, puisque les scénaristes n'ont pas hésité à inverser le côté rongé de son visage,le plaçant non plus à gauche,mais à droite,parce que la droite c'est le mal,c'est bien connu...

Sinon les histoires sont très ennuyeuses,Batman est inexistant ou presque et cantonné au rôle de brute bornée au profit d'une Barbara Gordon promue détective du siècle, les vilains choisis font clairement pitié (qui se souvient de firebug ou gentleman ghost ? ) et on se surprend à regarder sa montre plus que de raison.

Fossoyeur de Star Wars,JJ Abrahams continue son projet de destruction culturelle,avec un aplomb et une régularité qui font froid dans le dos.Une série à fuir comme la peste,le choléra et la chaude-pisse.