La plupart des séries comblent des trous avec des épisodes sans grand intérêt juste pour remplir un quota pour pas cher ou par manque d'imagination. Un détail remarquable concernant Battlestar Galactica (BSG), c'est qu'il n'y a aucun épisode inutile du type "remplissage", et c'est un énorme gage de qualité.
Autre détail : la bande son. Dans les séries récentes on a souvent de la sur-enchère avec des sons d'ambiance quasi-permanents pour donner de la tension et du rythme à des scènes un peu plates. Dans BSG la tension vient essentiellement de la scénarisation, et les musiques d'ambiance sont plus discrètes, ce qui représente un autre gage de qualité mine de rien.
A noter aussi la variété des thèmes abordés. Une série classique laisserait de côté les diverses problématiques sociales, politiques, logistiques, morales,... Ici tout est abordé, sans lourdeurs et sans fausses notes ; tous les ingrédients sont là, avec un rythme dynamique, alliant action, mystère, drame, des touches d'humour savamment parsemées, et des passages carrément épiques.
Visuellement ça a plutôt bien vieilli. Un peu moins lors des scènes d'action hors-espace, mais ces passages sont peu fréquents.
Il y a bien quelques maladresses éparses, mais rien de perturbant.
Autre gros point positif : cette série est vierge de tout "lgbtisme". Pas d'insalubrités visuelles, tout est propre. Ouf.
En bref, c'est tout simplement le meilleur space-opera qui existe, à ce jour. Et à ce titre, ça mérite un 10/10 malgré des petites imperfections.
A défaut d'avoir de la nouveauté regardable, ça doit être la 4ème fois que je revois cette série, et c'est toujours avec un plaisir renouvelé. C'est rare.