J'ai commencé à regarder Battlestar Galactica relativement tard. En fait, je me demande même si la saison 4 n'était pas en train de s'achever quand j'ai commencé à regarder le pilote.
J'avoue avoir été sceptique au départ. BSG (l'acronyme de BattleStar Galactica) m'avait été décrite comme une série de science-fiction militaire réaliste. Exit donc les idées de "bouclier électromagnétique", de "sabre laser", de "rayon gamma" et autres joyeusetés habituelles. Pour être un fan immense de Star Wars, j'attache énormément d'importance aux avancées technologiques de ce genre. Pourtant, le pilote m'a rapidement emballé. La première demi-heure passée, j'étais plongé dans l'histoire, pris par la tournure épique des événements.
Pour faire un très léger synopsis, l'histoire est la suivante : les humains ont colonisé 9 planètes, et vivent en paix relative avec les robots Cylons, leurs créations, qui se sont rebellés plusieurs décennies auparavant. La guerre avec les Cylons a laissé de profondes cicatrices dans les esprits, mais nulle trace d'eux depuis des années. Pourtant, un jour, la station spatiale censée marquer la frontière est détruite. Les Cylons attaquent alors les 9 planètes, et rasent quasi-totalement celles-ci, annihilant presque l'espèce humaine. Presque, car un Battlestar (vaisseau de guerre imposant de la flotte humaine), le Galactica, est encore en orbite. Censé être transformé en musée, il embarque les derniers représentants de l'espèce humaine, et se lance dans une escapade desespérée pour échapper aux Cylons.
La série se déroule sur quatre saisons, la première étant de loin ma préférée. Les personnages un poil stéréotypés du pilote se révèlent plus profond au fur et à mesure que l'histoire avance. De nombreuses intrigues secondaires se mêlent au scénario principal, mettant souvent en scène des situations complexes, qui amènent à réfléchir sur la démocratie, la religion ou encore le terrorisme.
J'ai beaucoup d'affection pour certains personnages comme Starbuck, Tyrol et Lee. Le scénario aidant, on s'attache très vite à certains, quand d'autres nous donnent des boutons presque immédiatement. Par ailleurs, loin des traditionnels "héros" et "anti-héros" hollywoodiens, nombre de protagonistes nous paraîtront brillants par moment, et feront parfois des erreurs, voire des choses qu'on réprouve.
J'ai beaucoup parlé du scénario et des personnages, mais venons en au côté technique de la chose. La mise en scène est irréprochable, les acteurs bien choisis. Les effets spéciaux sont de (très) bonne qualité, et l'ambiance et le design sont tout bonnement excellents.
Un superbe space opera, un univers prenant, un scénario génial, qu'est-ce qu'on attendait de mieux ?