(Cette critique fera écho à mon commentaire précédant concernant Breaking Bad)
Deux points principaux m'ont touchés profondément dans Better Call Saul :
- Dans la critique concernant Breaking Bad, j'évoquais le fait que des regrets refoulés / blessures narcissiques enfouies pouvaient CREER ou NOURRIR la part d'ombre en nous. Je pense que ces deux cas sont parfaitement représentés par les deux antagonistes principaux des deux séries : Walter White et James McGill. Dans le cas de Walter White, la frustration d'avoir quitté son projet scientifique à succès lorsqu'il était jeune est pour moi le terreau qui a permis à Heisenberg d'émerger et de prendre une tournure aussi sombre. Dans le cas de James McGill, il est clairement établi que le vice fait partie intégrante de James depuis son plus jeune âge. Cette part d'ombre a ensuite été nourrie par le sentiment de mépris ressenti par James de la part de ses proches qui tentaient les un après les autres tant bien que mal de l'aider à utiliser son talent inné pour la ruse à des fins positives et constructives.
- La relation entre Kim Wexler et James McGill est en tout point une de mes romances FAVORITES, toute série confondue (pour l'instant). Aussi bien par son naturel que par sa réalisation & direction artistique, que par l'alchimie des acteurs. Sans parler du scénario complexe qui fait du duo d'avocats mes amants maudits préférés.
Un 9/10, probablement un peu subjectif mais que j'estime tout de même bien mérité!