Les shonen "traditionnels" vivent une perte de vitesse significative depuis quelques années à cause de la multiplication des adaptations de mangas plus pointus, plus proches du réel, et d'un fort désintérêt des jeunes spectateurs vis-à-vis des contenues "de leur âge". Les premières victimes restent les shonen dérivé de produits commerciaux qui, avec l'évolution des consommations et le non-renouvellement des services commerciaux sur le marché, sont amenés à progressivement disparaitre... du moins dans celle que l'on a pu connaitre durant leurs débuts. Ce sont des séries qui jouaient avec des notions de fantastiques et de superlatif pour générer de l'émerveillement, avec souvent des scénarios assez simples, mais qui ont été amené à se rationaliser et à remettre en question certains codes pour s'adapter à de nouveaux spectateurs qui ne sont plus tellement clients. On peut le voir avec la saga Yu gi oh qui avait atteint des niveau de fantastiques et d'irrationnel assez violent avec Yu Gi Oh Zexal et ses dernières saisons repoussant les limites de la logique et du bon goût. Malgré que la franchise a été amené à évoluer pour que l'aspect sportif et concret du jeu de carte puisse être valorisé (avec Yu Gi Oh Sevens et Go Rush), elle a toujours su former une forme de résistance (avec Yu Gi Oh Sevens et Go Rush) contre la modernisation du public qui, in fine, y a quasiment mis un terme. Mais l'une des saga qui a le plus été impacté par cette évolution des mentalités reste Beyblade. Contrairement à Yu Gi Oh, même si c'est contraint et forcé par une côte de popularité en chute libre, les joueurs de toupies ont pris les devants pour faire évoluer la franchise. Après le succès fulgurent de la saga Métal, dans une logique très fantastique d'héros porté comme un prophète qui DOIT remporter la victoire (que ce soit contre un très grand joueur dans la première série, contre le reste du monde dans la deuxième, ou contre la fin du monde dans la troisième), il a été question de doucement faire redescendre les superlatif à la vu de l'échec qu'a été la saga Shogun Steel (en partant du fait que les personnages sont les successeurs de Gingka, héros principal de la saga) et son générique inaudible. Cette dernière avait la lourde responsabilité de passer derrière Gingka, car celui ci avait été placé comme maitre du monde après avoir gagné contre le plus fort du monde, être devenu champion du monde, et en ayant sauvé le monde à lui tout seul... le tout avec des justifications et des magouilles qui le rendaient inarrêtable. Comment promouvoir un nouveau champion qui, de facto, ne pourra pas être meilleur que Gingka qui, dans le lore, existe encore (même si retiré de la compétition). C'est en prenant les répercutions des mauvais choix scénaristiques de Métal que Shogun Steel a échoué aux yeux du grand public (alors que la saga réutilise la même recette miracle qui avait sourit à Métal), et c'est en digérant mal l'échec de Shogun Steel que la saga Burst (avec les personnages étant les successeurs de Shogun Steel) a pu voir le jour.
Celle-ci a comme parti prix de ne plus considérer les personnages comme centre d'intérêt, et non plus les toupies. On peut le voir à travers le lore autour des pouvoirs englobant les toupies qui se fait de plus en plus discrète, lorsque l'on voit que les combats sont de plus en plus rapides (laissant plus la place à la relations entre Bleydeur, avec le fameux groupe d'ami du héros composé de personnages aux mêmes traits de caractères que leurs prédécesseurs, ou même les dramas que peuvent avoir les rivaux), et que même les règles du Beyblade viennent à changer (avec l'instauration de règles pour que le match ne s'arrête pas à la première sortie d'arène). Il est question avant tout de créer de nouveaux rapports d'attachements entre le spectateur et la franchise car le spectateur n'attends plus les mêmes choses que durant la saga Métal. Les mentalités ont évolués, les goûts se sont affinés, et il n'est plus question de vendre des toupies, mais bien de vendre un contenu audiovisuel qui se suffit à lui même. Même si la chose casse le principal charme de la franchise, car beaucoup tourné autour d'un refus de grandir et un déni de réalité qui peut offrir à tout le monde de réussir. C'est en parti ce qui explique pourquoi Gingka peut avoir un caractère égocentrique et des capacités hors d'atteinte par le simple fait qu'il a des amis, qu'il a la bonne manière de penser le Beyblade, et qu'il mérite donc de gagner quoi qu'il arrive (même si la logique veut que personne ne puisse décemment gagner autant et souligne à quel point le cas de Gingka est unique et injuste pour les autres personnages qui tentent de fonctionner avec des codes que Gingka bafoue sans trop de regrets parce que c'est le gentil). Cela est en parti pour donner une grandeur sans limite à la toupie qui n'est plus un simple jouet, mais peut renfermer des pouvoirs et une puissance qui, lorsqu'on y croit assez fort, fait oublier la triste réalité d'un combat de toupie à la cour de récré. En faisant le choix de rendre les combats plus réel, on démystifie le combat de Beyblade pour de recentrer sur les Bleydeur et leurs problématiques. Beyblade Burst avait donc l'air de réussir un renouvellement de la franchise vers quelque chose de moins spectaculaire, plus axé sur la relation entre les personnages, parfois dans une logique de tranches de vies qui fonctionne... mais qui va très vite rencontrer ses limites. Beyblade Burst a eu son succès, cela a donné envi de tirer la corde un peu plus, approfondir les éléments du succès de Burst, dans une logique de déconstruction perpétuelle qui risque, à la longue, d'aboutir à des séries sans queues ni têtes. C'est donc ainsi que Burst est devenu la plus grande saga de série Beyblade, dépassant Métal en terme de séries d'épisode et de contenu, que l'on arrive avec Beyblade Burst QuadStrike, dernière série de la saga Burst qui va laisser sa place à saga Beyblade X à la rentré, et que l'on va pouvoir compter les pots cassés dans ce qui s'apparente de plus en plus à un naufrage inévitable.
Si l'on s'attarde sur l'optique de se recentrer sur les personnages et moins sur le Beyblade,cela amène une multiplication du nombres de personnages. Le nombre de personnage n'ayant pas réduit entre chaque séries qui a suivi Beyblade Burst et Beyblade Burst QuadStrike, Beyblade Burst QuadStrike est donc une série centré autour d'un groupe de personnages (tous caractérisé avec le peu de possibilité que cela peut offrir pour distinguer les stéréotypes qui s'accumulent durant toutes la saga), constitué sur plus de 6 séries, qui partagent péniblement les 23 minutes d'épisodes. Certains personnages ne sont plus nommés et n'ont presque plus le droit à la parole, certains sont littéralement absent et font des apparitions sporadiques pour prouver qu'ils sont encore là, et d'autres sont juste mentionné vaguement sans qu'on puisse réellement les voir, causant un name-droping parfois indigeste. Chaque génération est amené à échanger, vivre et combattre ensemble à niveau quasi égale. Le héros de la première série fera copain copain avec le héros de la seconde qui aura lui aussi pris sa retraite... mais en faite pas vraiment... puis il y a les personnages n'ayant pas pris leurs retraites s'affronteront dans un énorme battle royal pour savoir qui est le meilleur... pour qu'au final, les nouveaux soient les plus perdant dans cette guerre du temps d'antenne.
Tout est organisé dans une logique de tournois sportif, donc il y a des combats avec les personnages principaux, mais aussi des combats avec les personnages principaux des autres séries. Comment peut-on développer les personnages principaux s'il faut aussi montrer des combats où ils ne sont pas présent ? Réponse ? On ne montre plus les combats. Car oui, qui dit tournois sportifs dit préparations sportifs, des moments de pauses, des temps morts pour que chacun puisse analyser la toupie de l'autre... mais plus de combats à proprement parlé. On peut le voir notamment dans le "combat final" qui est expédié en 5 minutes d'un épisode où cela discute plus que cela ne s'affronte à la toupie. Il est plus question d'une performance plus qu'une réelle volonté de s'affronter à la toupie. Cela est d'autant plus parlant à partir de la seconde moitié de la série, où tous les personnages vont pour affronter des épreuves hybrides comme un marathon du Beyblade, et où tout l'enjeu est avant tout de gagner des points en étant le plus rapide aux épreuves. S'il y a du Beyblade, celui-ci sera montré comme un sport où il faut avant tout gagner des points et être bien placé sans nécessairement donner le meilleur de soi même. Malgré une mise en scène qui tente en vain de rendre la chose dynamique, avec une forme d'incertitude et de hasard face au talent et aux "techniques des bleydeurs", on atteint un point où chaque combat est amené à avoir la même fin. Il n'y a plus d'esprits des toupies pour influer sur la finalité des combats, on passe plus de temps à filmer les bleydeur en réaction aux toupies que les toupies elles-mêmes, et les coups sont quasiment les mêmes à chaque match. Cela vient à un point où certaines animations et certains plans peuvent être réutilisé d'une rencontre à l'autre tant il ne se passe plus rien. Les enjeux en deviennent beaucoup plus trouble et le sens de la série en devient tout de suite brouillon tant les personnages finissent par battre tout le monde et à se faire battre par ricochet car, encore une fois, on est dans un tournois où la performance prime sur le résultat. Il en vient une forme d'attente quant à un objectif et une rivalité clairement identifiable qui nous permettrait de nous rester intéresser à la série. Cela peut potentiellement être résolu avec les personnages... dont chacun est calqué sur celui qui l'a précédé. Mais du coup ces nouveaux personnages, ils sont comment ?
Tous ou presque s'uniformisent sur les mêmes bases que les précédents personnages introduit dans les autres séries Burst, à l'exception du personnage principal qui, dans une volonté de déconstruction du stéréotype du protagoniste, va très clairement se détacher du lot. C'est un personnage introduit comme personnage principal dans Beyblade Burst QuaDrive, et qui est caractérisé comme un archétype d'anti-héros. C'est un gamin mégalomane, arrogant, profondément égoïste, parfois cruelle, et si on a envi de mourir à chaque fois qu'il s'exprime et qu'il parle de lui à la 3e personne en se faisant appeler "Prince des Ténèbres" (dans un monde sans magie), dans une certaine marge, je comprends l'intention derrière ce personnage. Ce personnage a toutes les caractéristique du personnage idéalisé de la période Métal. C'est un personnage qui s'intéresse au mal et aux ténèbres (du moins dans son discours, on y reviendra tout de suite après), c'est un personnage qui se dit contre les règles (que pouvaient imposé Métal) et pour la victoire (épurant au maximum les règles imposées dans Burst), et c'est un personnage qui est écrit pour être en décalage avec son entourage. C'est parce qu'il est antipathique et irritant que ce personnage peut se démarquer, mais à ce raisonnement vient une tonne de problème qui font que ce personnage ne peut pas fonctionner. D'une part parce que même si le personnage est un anti-héros, cette caractéristique sera pas assumé totalement. Cela aura pour effet de rendre le personnage hypocrite et faux, tant il peut ne pas respecter les règles, ne pas se conformer, mais en même temps suivre la même ligne de conduite que ces prédécesseurs, dans une logique où il y a une bonne façon de voir le beyblade, et il ne faut pas en détourner (contraire même de son caractère anti-système qui pousse justement à une pluralité du Beyblade). D'autre part, si celui-ci se croit roi du monde, il ne sera pas meilleur que les autres, bien au contraire, et son caractère de "Prince des ténèbres qui n'échoue jamais mais prépare à la victoire" devient surtout un déni assez violent qui pousse à fuir ses responsabilités, plus qu'à une incitation à l'amélioration (alors que c'est le personnage principal auquel on devrait s'identifier). On n'est pas sur un personnage surpuissant qui poussera les autres personnages à remettre en question leurs visions du Beyblade, ni même sur un personnage nul qui sera amené à évoluer pour être le "prince des ténèbres" qu'il prétend être, juste un personnage quelconque qui se détache des autres car étant profondément saoulant et inintéressant dans sa volonté de fuir un moule dont il est une parti non négligeable. Enfin, si ce caractère anti-système et anti-héroïque peut être pertinent face à un casting de bons samaritains, il n'a aucun intérêt face à des personnages aussi nuancés dans leurs écritures, hors d'atteinte de toute remise en question de par leurs palmarès, et surtout par rapport à un antagoniste aussi fantomatique et dans son bon droit. L'antagoniste est le frère de la rivale principale de Bell "Prince des Ténèbres", qui souhaite avant tout la victoire de sa sœur pour voir le plein potentiel de sa toupie, et propulser sa sœur vers la gloire en la conseillant. On pourrait penser qu'un personnage aussi virulent et radical pourra remettre en question un antagoniste trop dans les règles qui aurait tord dans sa vision du Beyblade, et cela aurait presque marché dans la saga Métal... sauf qu'on est dans Burst avec une vision très sportive et concrète du Beyblade. Il ne remet pas en cause le bon déroulement du tournois, il a une vision très froide et scolaire de concevoir le Beyblade (très technique jouant beaucoup sur la défensive) mais celle-ci est valable comme toute technique de Beyblade qui respecte les règles du Beyblade, et surtout il laisse tombé sa sœur quand celle-ci se laisse convaincre que les conseil de son frère ne lui convient pas... C'est un coach qui a sa technique, qui marche, et qui l'exploite face à un adversaire qui refuse de changer la sienne. Le personnage principal se retrouve confronté à la froideur de la réalité du sport, et c'est par amour du spectacle que celui-ci va combattre le frère de sa rivale parce que ce dernier ne pense pas comme lui. On se retrouve alors avec deux personnages qui confrontent leurs visions du Beyblade, et malheureusement, on est amené à vouloir soutenir celui que la série "condamne" plus que le protagoniste.
Parce que oui, à force de vouloir ouvrir le Beyblade à tout le monde, dans une vision sportive et anti-fantastique proche du réel, on en vient à ne pas pouvoir créer d'antagonisme, ni même à enfreindre pour quelconque personne se plaçant dans le camp d'en face, et par prolongement, on ne peut plus instaurer de barrière à qui que ce soit. Pourquoi condamner le frère de la rivale si celui-ci a le droit de jouer au Beyblade comme il l'entend ? Bell "Prince des ténèbre" ne respecte pas les règles, mais pourquoi le condamner si celui-ci est le personnage principal qui participe à l'amusement du public ? Cela donne lieu à des épisodes qui n'ont aucune raison d'être si ce n'est être un produit de divertissement dégradant et bas de plafond. J'évoquais précédemment un épisode sur un marathon. L'organisateur a imaginé une série d'épreuve physiques (tyrolienne, planeur, course d'obstacle...) suivi de combats de Beyblade qui, cumulé aux épreuves physiques du parcours, feront un score qui permettra d'établir la grille des match pour le grand tournois final. S'étant amusé à martyriser l'organisateur la veille et à l'humilier pour son plaisir parce que c'est "le prince des ténèbres", celui-ci se retrouve disqualifié. Les participants démarrent mais Bell, accompagné des deux personnages principaux des deux premières séries Burst (membre du commité d'organisation), se plain de ne pas être dans la course car "Le prince des ténèbre devrait participer". Le public voulant "Le Prince des Ténèbres", l'organisateur du tournois responsable de la disqualification est raisonné par ses deux collègues à coup de "le public veut le voir, tu ne peux pas leur dire non". Contraint et forcé, l'organisateur réintègre Bell dans la course. Les deux membres du commités, dans une soif de Beyblade et parce qu'ils aiment vraiment jouer, s'incrustent dans la compétition afin d'éliminer eux même des Bleydeurs sans qu'ils puissent y gagner quoi que ce soit, sous le regard désespéré de l'organisateur qui leur rappelle qu'ils n'ont pas le droit de participer à un tournois dont ils sont les organisateurs. On peut se dire que la chose est déjà grave, que le niveau d'impunité et de négligence par rapport à sa propre diégèse est assez inquiétante ainsi, mais l'anecdote est loin d'être terminé. Bell "Prince des Ténèbres" triche "donc" à ce marathon en handicapant les autres participants, et arrive second sans que cela ait une moindre incidence. Qu'il respecte les règles ou non, cela n'influe en rien sur la narration, juste cela renforce le personnage dans son caractère qui ne convient qu'à... qui convient à qui exactement ?
Parce que oui, je passe en détail les défauts de la série et sur la frustration que l'on peut ressentir face à ce qu'on voit, mais il est là le plus gros échec de cette série: A force de vouloir se préserver de tout épreuve, de n'accepter aucune remise en question et de se complaire dans une mentalité d'immaturité qui refuse de grandir, on finit par ne parler à personne. Les personnes suivant Beyblade auront grandit, voudront grandir avec des personnages plus responsable de leurs actes, n'auront plus de modèle pour les guider, et n'auront rien à se mettre sous la dent. Pas d'enjeux mystique lié au toupie (malgré la vague présence d'un lore sur quatre éléments qui guideraient les toupies et qui n'est jamais exploité), les matchs sont de moins en moins mis en avant, et durent de moins en moins longtemps. Même si les personnages peuvent avoir quelques caractéristiques typique des héros de Beyblade, chacun se dispute le temps d'écran sans jamais pouvoir pleinement se mettre en avant, et ils se ressemblent tous à un point que ces caractéristiques paraissent artificielles car copié/collé sur sur tous les personnages comme une gimmick interchangeable. Je parle des fans de la série qui ne peuvent pas apprécier la série, mais les néophyte c'est encore pire. Comment voulez-vous que quelqu'un puisse apprécier une série où tous les personnages se connaissent sans que la série ait à justifier leurs présences en surnombre, ni même les rendre appréciable ? Comment voulez vous qu'un néophyte apprécie une série où le personnage principal est détestable, dans un condensé du pire égocentrisme/narcissisme de shonen japonais immature, qui ne sera jamais remis en question ? Comment voulez vous que quelqu'un qui découvre la série puisse accrocher sans enjeux narratif ? C'est une série de sport où on ne voit pratiquement plus le sport et où les athlètes se cachent mutuellement la vu en plus d'être méprisable pour certains, qui voudrait voir ça ? On peut résumer la chose en disant que c'est une série commerciale fait pour que des personnes restent (ce qu'elle échoue perpétuellement à faire paradoxalement) et cela expliquerait la majeure parti des défauts énumérés.
Le côté hybride, touchant tous les genre de Beyblade, se veut avant tout dans une logique rassembleuse qui veut offrir au spectateur ce qu'il connait déjà, et qui permet de taper une plus large clientèle. L'immaturité et la fuite des responsabilités est une logique de la culture kawaï, culture très populaire auprès du jeune public comportant des très polémiques et tabou (je vous conseille deux vidéos du youtubeur Louis-San, l'une sur les dérives de la culture kawaï et l'autre sur les influenceurs japonais qui sont très pertinentes, même si elles peuvent souffrir de maladresses), qu'on met en avant sans réel remise en question car il n'est pas question d'adopter un propos ou de faire réfléchir le spectateur, mais bel et bien de capitaliser sur l'exploitation de ces travers, et de la confiance que donne le spectateur vis-à-vis du programme. La présence abusive de personnage à la Expendables : Unité Spéciale n'est là que pour montrer TOUS les personnages principaux des jeux Beyblade et capitaliser sur la sympathie engrangé sur toutes les séries. Le personnage de Bell "Prince des Ténèbres" n'est qu'un alignement méthodique et industriel de réflexions et de préoccupations marketing: L'insolence et l'irrespect, la jeunesse, l'attrait pour "les ténèbres", le design collant à la direction artistique des antagonistes des autres séries... Tout n'a raison d'être que de faire du profit sans créer quelque chose qui puisse faire l'illusion de faire de l'effort. Pourquoi faire des efforts artistiques alors que le seul but reste de divertir vaguement et de faire rester le spectateur moins regardant devant son poste de télévision ? Et c'est là où réside mon plus gros problème avec cette série : à aucun moment je ne vois autre chose qu'un produit industriel, racoleur, négligeant, et profondément immoral. Les autres séries le sont, mais elles avaient au moins le mérite de faire l'effort de proposer quelque chose de convenable et d'un minimum décent. Je peux profondément mépriser la manière dont sont pensés les personnages dans la saga Métal (que ce soit Gingka et son égo trip épuisant ou même les autres, si je peux aimer le grew up qu'a pu avoir Kenta dans Metal Master, cela n'empêche pas que ce grew up intervient après que ce dernier ait harcelé un personnage sur tout plusieurs dizaines d'épisodes par pure fanatisme envers Gingka), mais eux au moins sont réfléchit dans une logique de raconter une histoire, un récit, d'évolution même si c'est pour ne raconter qu'il faut persévérer et qu'il propager une manière respectueuse de jouer au Beyblade.
Beyblade Burst QuadStrike est un foutage de gueule qui s'assume comme tel et qui n'a de mérite que de savoir vaguement soigner ses graphisme pour nous proposer l'un des pires contenu audiovisuel japonais jamais diffusé massivement sur une franchise connu. Pas grand chose pourrait faire passer la série comme l'une des pires merdes de la télévision japonaise, mais fort heureusement, celle-ci n'arrive pas à capter l'attention nécessaire pour qu'on ait l'envi de s'attarder d'avantage, et n'a pas le talent nécessaire pour suffisamment nous insupporter de sa nullité. Le naufrage d'une saga qui nous apprend que ce genre d'erreur télévisuel n'est plus à refaire.
4,75/20
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