Deux des plus grands comiques anglais
Dans un jeu comique tout en délicatesse. Une série british impeccable avec des personnages hauts en couleur. Catherine Tate et David Walliams magnifiques.
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le 4 avr. 2016
Parfois, il faut se montrer généreux dans la vie. Et Big School est de ces séries qui me donnent envie de l'être.
Peut être que la série ne mérite pas réellement ce 7 que je lui accorde bien volontier. Quelques imperfections par-ci par-là la prive du titre de série de l'année, c'est certain. Mais quel délice !
Bien sûr, on sent beaucoup de gags arriver à plusieurs miles de distance. Bien sûr ils ne sont pas toujours (pas souvent) très fins. Mais bon Dieu ce qu'ils m'ont fait rire !
Après avoir vu quelques extraits de la série sur la bbc entertainment, et après avoir vu la délicieuse Catherine Tate dans ces mêmes extraits, je m'y suis mise par amour pour la rouquine plutôt que par intérêt. Et de fait, je n'ai pu éteindre ma tv avant d'avoir vu les six épisodes de la saison 1. En ce qui concerne la saison 2, elle m'a fait le même effet (quoi qu'elle m'ait même plus éclaté).
Partagée entre l'envie de demander quel est ce délire et mon incapacité à cesser de sourire bêtement, j'ai tout simplement dévoré cette série.
Des situations totalement délirantes, des acteurs complètement cinglés, des scénarios non moins barrés, Big School nous offre bon échantillon de ce que la télévision anglaise peut produire.
Personne ne s'y prend au sérieux, personne n'a honte d'en faire des tonnes, et personne n'a peur du ridicule.
D'ailleurs, même si bien des gags sont prévisibles ou peu originaux, la manière dont ils sont présentés, la manière dont les acteurs les mettent en scène est tellement fantaisiste et légère que l'on se surprend à rire. On se surprend à se dire : punaise, c'était évident, mais c'est tellement con ! C'est tellement bon !
Mon petit regret réside dans le manque de profondeur de la série et dans la crainte qu'à force d'entretenir le célibat de Miss Postern la série ne perde de son charme.
Mais après tout, parfois, on a juste envie de rire un bon coup. De laisser ses neurones au placard, de se délecter de la débilité d'une bonne petite série.
Personellement, Big School m'a donné l'envie de me servir un bon petit verre de vin et de me détendre en musclant mes zygomatiques.
Les courses poursuites, les allusions salaces, les piques envoyés de part et d'autres... What else ?
Et au vu du casting, Big School a également contribué à me donner envie de me pencher sur la filmo de ce délicieux trio d'acteurs principaux. Car même s'il est facile de penser que faire le clown est chose aisée, nous avons là des pépites que je ne peux plus ignorer.
D'ailleurs, tous les rôles sont soigneusement grâtinés, même les moins importants. La directrice accroc à la marie-jeanne, le prof de géographie dépressif, l'assistante de laboratoire mi bouledogue mi psychopathe... Personne n'y échappe.
Une excellente série qui, même si elle n'arrive pas au niveau des Python (avec eux la barre est très haute), est tellement débile, caricaturale et surréaliste qu'elle ne saurait laisser indifférents. Et pour celles et ceux qui suivent encore des cours, vous ne regarderez plus vos enseignants de la même manière après cela. (D'aillejrs je m'en vais de ce pas poser certaines questions à ceux que je connais lol)
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Créée
le 2 févr. 2016
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encore un de ces petits bijoux dont les british nous régalent ........... pour les amateurs de l'humour d'outre-manche, c'est un incontournable
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