La douleur disparaît avec le temps. Mais je ne veux pas être guéri par le temps, parce que lorsque vous fuyez la douleur, avec le désir d'oublier, la seule chose que vous accomplissez est de rester coincé. Vous devenez incapable d'avancer.
– Ciel Phantomhive
Black Butler (également appelé Kuroshitsuji en japonais) est un bon animé. J'ai regardé pour la première fois en juillet 2013 mais j'ai arrêter de regarder dès l'épisode 14. J'ai regardé à nouveau mais cette fois entièrement l'animé en version française puis en VOSTFR. J'ai également (enfin) lu 23 tomes du manga.
L'histoire se déroule entre les années 1888 et 1889, à l'époque victorienne, à Londres. Un jeune garçon aristocrate de 12 ans, nommé Ciel Phantomhive, dirige la famille en compagnie de son talentueux majordome Sebastian Michaelis et de ses domestiques. Ciel est le “chien de garde” de la reine Victoria, un agent privé chargé de démêler les complots qui se trament dans le royaume. C'est ainsi que Ciel et son majordome se mettent à résoudre différentes énigmes, sur l'ordre de la reine.
Avant d'argumenter, une question se pose : en quoi les enquêtes dans Black Butler transmettent-ils des leçons de vie dans la société ?
Eh bien, de manière générale, lors de la première visionnage, la raison pourquoi j'ai arrêté est parce que je le trouvais ennuyant. Eh bien lors de la seconde fois, j'ai eu tord ! C'est un animé que j'apprécie dans l'ensemble. Cependant, ce n'ai pas suffisant puisqu’à l'époque du visionnage et de la critique, j'avais rushé sans prendre de recul aux événements (dont les épisodes filler) et j'avais sous-estimé cet animé et donc je mets à sa juste valeur, qui est amplement mérité ! L'animé plonge dans une ambiance sombre et gothique, ce qui lui correspond parfaitement. L'univers de l'animé est complexe, mêlant habilement histoire, fantastique, humour et horreur. L'animé offre des épisodes captivants et rythmés, ponctués d'enquêtes intrigantes, de combats spectaculaires, de révélations surprenantes et de moments émouvants. Elle réussit à jongler entre des tonalités sérieuses et comiques, entre réalisme et fantastique, entre drame et espoir. De plus, elle suscite la réflexion sur des thèmes tels que la vengeance, la justice, la mort, le bien et le mal.
Concernant les personnages principaux, il y a trois personnages qui m'interpellent. Ils s'agissent de Ciel et Sebastian. Pour Ciel :
Il est, avec Sebastian, le personnage le plus attachant de l'animé. Bien qu'il est froid, Ciel est mature et calme. En effet, ses parents sont décédés mais il ne montre pas son objectif qui est de se venger, comme pour la plupart des autres protagonistes. Sa relation avec Sebastian forme un duo complémentaire. Il a du mal à faire des tâches ménagères et même à s'habiller tout seul puisque Sebastian s'en charge à sa place. Avec son apparence mignon, Ciel est l'anti-héro par excellence.
Et Sebastian :
“Yes ! My lord”. Cet citation lorsqu'il répond toujours aux demandes de Ciel résume à lui seul la “badassitude” de Sebastian. Il est, avec Ciel, le personnage le plus attachant et le plus badass de l'animé. Il est aussi hyper badass dans les tâches ménagères que dans les combats.
Les autres personnages sont attachants, bien qu'ils sont la plupart drôle ! Que ce soit les repas raté de Bardroy, que May Linn soit maladroit, que Finnian détruit le jardin, Undertaker qui fait des blagues macabres, Madame Red qui cache son côté sanguinaire, Grell Sutcliff qui est obsédé par Sebastian, Elizabeth Midford qui est trop mignonne et énergique, Paula qui est fidèle et dévouée et Aleister Chamber qui est naïf et curieux, chacun apporte un aspect comique à sa manière. Quant à Agnès, Soma Asman Kadar, Lau et Ranmao, qui est très belle, apportent une diversité culturelle bienvenue à l'animé, que ce soit de l'Inde ou de la Chine, grâce à ses origines et son charme exotique.
L'animation et le chara-design sont plaisants et agréables à regarder. Au niveau de la bande-son, j'adore les openings et les endings qui sont cultes et mémorables. Les OST sont nobles, avec des compositions qui évoquent l’élégance et le drame de l’époque victorienne. Chaque morceau renforce le sentiment d’immersion dans l’histoire, soulignant les moments de tension comme les instants de tendresse. La musique joue un rôle clé dans la narration, accentuant l’intensité des scènes d’action et la profondeur des moments plus introspectifs. Elle complète parfaitement l’atmosphère unique de l’animé, en ajoutant une couche supplémentaire d’émotion et de caractère à chaque épisode. Concernant les doubleurs français, c'est l'un de mes doubleurs français que je préfère le plus ! Il y a beaucoup de voix qui sont mémorables notamment les voix de Ciel, Sebastian et de tant d'autres personnages. Bref, après 11 ans “d'aller-retour”, entre ma première visionnage non concluant à l'époque, le seconde visionnage dans laquelle j'avais sous-estimé et pour la troisième fois en format manga et pour rafraîchir la mémoire pour l'arc Public School (Kishuku Gakkou-hen en japonais), j'ai ENFIN pu savourer cette saison et de œuvre de manière générale à sa juste valeur !