Rock: What is this? Am I in a movie?
Revy: Don't be stupid. This is more entertaining than Hollywood is ever gonna be!
Parc'que parfois la subtilité n'est pas la solution . Black Lagoon est l’incarnation d'une américanisation de la culture nippone, un bloc buster du soleil levant, double berretta et clichée à tour de bras, fatiguant ? . Certe mais pas pour autant inintéressant, là ou l'action "murican a tendance à échouer sur le fond, Black lagoon poursuit une certaine cohérence dans son message, et nous offre une variété de points de vue, certainement pas des plus originaux, mais pourtant bien équilibrée dans cette perpétuelle quête de la violence. Brook jeune salarié d'une entreprise tyrannique et hiérarchisé Japonaise se voit offrir l'opportunité de rejoindre le bas fond de Roanapur et d'ainsi découvrir les ténèbres qui les rongent tous deux . Il rencontrera dans son voyage rétrospectif Revy née, élevé et corrompu par la ville, anciennement prostitué, elle se bat dorénavant pour ses "seuls dieux" L'agent et le pouvoir au sein de la lagoon compagnie au côté de Dutch et Benny. Également suivi de près par les gangs prédominants de la ville L'hôtel Moscow et la terrifiante balalaïka de même que la triade honk kongaise est le cartel colombien offrant une véritable synergie et vitalité à cette ville morose et pourtant si intrigante que compose dorénavant le quotidien de Brook. L'animé basé sur une constante course à la désillusion mêlée à un néo-nihilisme familié de la philosophie japonaise, ne s'embête pas sur les fondements moraux que composent habituellement les œuvres d'animation de seconde zone nous permettant ainsi de pleinement apprécier l'attention donnée. Les résultats de ce grand melting-pot culturel; autres que les doublages foireux réalisés par des doubleurs zélé japonais, se trouve être réellement divertissant et d'une profondeur franchement insoupçonné .