Ma découverte de cette série fut assez particulière, la voyant souvent en recommandation Netflix, il m'a fallu du temps avant de me lancer dans les déboires de Bojack Horseman...
Et quel ne fut pas ma surprise, en effet, même si la série met du temps a démarrer, ce temps est nécessaire afin de poser une base solide qui servira au développement des sujets complexes et diversifiées que Raphael Bob-Waksberg compte aborder...
Le gros point fort de la série est sans aucun doute les personnages : BoJack Horseman est un personnage qui, malgré toute la bonne volonté qu'il a, est un homme rongé par la tristesse et la dépression, en quête constante de reconnaissance et de gloire passé, il traine derrière lui une malédiction qui sera sa némésis tout au long de la série, Diane, la romancière attitré de BoJack était en charge d'écrire son autobiographie, est en recherche d'un nouveau sens à sa vie, étant fraichement arrivé a Hollywoo (oui, Hollywoo) et se voit en miroir avec BoJack. Et ce ne sont que 2 personnages développés parmi tant d'autres.
Malgré son aspect cartoon, la série traite de sujets graves et sérieux, tel que la dépression, le questionnement de soi, l'industrie hollywoodienne, l'addiction etc... ses différents thèmes sont limites des personnages du récit tant elles sont importantes et permettent aux personnages d'évoluer.
Commençant en douceur, évoluant constamment et finissant en apothéose, BoJack Horseman est pour moi un chef d’œuvre de l'animation pour adulte, ayant respecter son propos de bout en bout et ayant su s’arrêter sur une conclusion magistrale.
Merci pour tout BoJack.