Dans le catalogue plutôt épais de sitcoms d'animation américaines est venu s'ajouter en 2014 BoJack Horseman (via Netflix).
De loin, c'est une série satirique de plus qui s'ajoutent aux Simpsons, South Park, Griffins etc. C'était du moins mon a priori personnel et la raison d'ailleurs qui m'avait donné envie de me lancer à ce moment-là. Après visionnage des deux premières saisons, j'ai eu ma dose de rire et surtout l'envie de poursuivre mon périple avec ce petit monde hollywoodien. Surtout, la série n'est pas qu'un simple enchaînement de vannes absurdes: des thématiques graves sont aussi abordées avec un détachement parfois cynique qui caractérise le show au fur et à mesure.
Qu'en est-il de l'histoire? Celle d'une star télé has-been donc, de son coloc paumé, de son agent et de son cercle d'amis plus ou moins lié au monde du show-biz et d'Hollywood. Les discussions sont drôles et les personnages portent un regard réaliste et presque blasé de leur univers fait de paillettes. Là où la série se démarque, c'est dans son utilisation de l'anthropomorphisme, qui est l'élément clé de l'humour de la série. On se dit donc que l'univers est totalement barré et décalé. Que nenni! Il est au contraire bien ancré dans la réalité justement. Prenez les séries satiriques habituelles (dont celles citées plus haut) et ajoutez-y Lost In Translation de Sofia Coppola et vous obtenez BoJack Horseman, définitivement ma grande découverte de l'année 2015.
Enfin, élément pas négligeable, la VF est excellente.