Vince Gilligan n'est pas un inconnu, il a forgé sa réputation depuis X-Files. À présent, il construit sa nouvelle réputation autour de Breaking Bad, une idée des plus plaisantes. Son scénario égale son parcours spectaculaire, on pourrait bien affirmer qu'il est le moteur de ces deux dernières années dans les tops séries. Pas étonnant de le voir accompagné de Bryan Cranston (Malcolm), ce dernier dans le rôle d'un chimiste synthétisant de la drogue cristalline au profit de sa famille et de son entourage.
Un personnage qui promet d'être très charismatique et surtout pragmatique malgré l'apparence instable qu'il puisse donner. À ses côtés, Aaron Paul, jeune mais influent sur la série. Il régulera la principale source d'attraction, car l'attachement ne s'égare pas loin de son identité propre...
Le tout pour annoncer une sorte de boucle, dont l'allure et la vitesse pour se refermer ne tiennent que du réalisateur, ainsi que son scénario alléchant aux rebondissements redondants en début et fin d'épisode. Un nouveau drame tourné de manière divertissante et sérieuse, cependant encore vague dans l'esprit du spectateur, car un grand travail de réflexion s'impose souvent afin de lire ce qu'offre la lucidité du créateur.
Et c'est en introduisant de multiples obstacles à la fois turbulents, choquants ou plaisants que la vie de cette série trouve son sens. Ce qui se trouve être ironique vis-à-vis d'un détail de cette dernière. Vivement le fin mot qui rétablira l'ordre et l'équilibre.