Critique N°186 : Un plan sans accroc, ou presque.

• Walter White, cinquantenaire et professeur de chimie dans un lycée vit avec son fils handicapé et sa femme enceinte à Albuquerque, au Nouveau-Mexique. Lorsqu'on lui diagnostique un cancer du poumon en phase terminale, tout s'effondre. Il décide alors de mettre en place un laboratoire de méthamphétamine pour subvenir aux besoins de sa famille en s'associant avec l'un de ses anciens élèves, Jesse Pinkman, devenu petit trafiquant.

Que diable est-il passé dans l'esprit de Vince Gilligan pour nous pondre une série pareil ? Sans aucun défaut et qui ne tourne pas en rond et avec une constante évolution de personnages.
Que ça soit Hank qui paraît balourd mais en fait prêt à tout pour aider ses amis et sa famille.
Jesse est son cercle autodestructeur.

Le pire dans cette série c'est qu'aucun acteur n'est en dessous. Ils sont capable de leur meilleur durant toute les saisons.
C'est une série dramatique avant tout ! A ne pas oublier. Et bon dieu, le nombre de fois où on doit faire un choix cornélien entre aimer notre personnage principal et le trouver répugnant va se faire un paquet de fois.

Et même quand tout semble se terminer, il y a toujours une épreuve pour Jesse et Walter.
Alors voir Jesse se libérer de ses tortionnaires et Walter se suicider en faisant le ménage, c'est à la fois terriblement triste et satisfaisant.
Cette série ne pouvait finir autrement, avec la mort de Walter et Jesse enfin libre de tout ça. On aura pu rire et pleurer tout au long de cette série et je pense qu'il sera dur de trouver quelque chose d'aussi qualitatif.

Tout roule du début à la fin, rien n'est à jeter, et il y a trop à dire dans cette série pour faire quelque chose de parfait.
J'aurai pu parler de Marie qui commence en connasse professionnelle pour finir à devenir un des personnages des plus attachants, principalement pendant la fin de saison 3 et début saison 4 avec Hank aliter. Ou encore Junior, interprété brillamment par RJ Mitte qui sert à la série sans pour autant avoir le plus grand rôle. Steve Gomez qui est le bras droit d'Hank malgré toute les mauvaises vannes qu'il subit, l'accompagnant jusqu'à dans la mort.

Non... Je ne vois pas d'autre fin à cette série. Avec la mort de Walter et Jesse enfin libre de tout ça. On aura pu rire et pleurer tout au long de cette série et je pense qu'il sera dur de trouver quelque chose d'aussi qualitatif.
Bryan Cranston nous sort une interprétation parfaite et bien différente de ce qu'on a connu de lui, du début à la fin alors que Aaron Paul va lui se démener pour toujours être meilleur que son collègue. Une belle amitié qui s'est construite dans Breaking Bad.

Et dire que tout commence avec Tuco...
Merci Vince Gilligan.