J'avais adoré la saison 1 de Bref qui surprenait par son rythme, sa réalisation et ses habiles effets spéciaux. J'avais ensuite vu Kyan Khojandi tout faire pour ne pas rester le mec de Bref, un peu comme Alexandre Astier est le mec de Kaamelott. C'est donc avec une certaine curiosité et d'inquiétude que j'ai accueilli la saison 2 de Bref. Curiosité parce que Bref c'était drôle et efficace et que tous les fans, dont moi, avaient envie d'une suite et inquiétude parce qu'il fallait réussir à garder les marqueurs qui faisaient la réussite de Bref tout en mettant à jour la série.
Alors mission accomplie ?
Je dirais plutôt oui, ce nouvel Opus est agréable à regarder, il porte un regard nouveau post metoo sur la saison 1, le personnage questionne son comportement et son Psy : Alexandre Astier est parfait !
D'ailleurs la présence d'Alexandre Astier dans la série nous fait forcément penser que Bref 2 évolue un peu comme Kaamelott, plus long, plus sérieux tout en gardant quelques bonnes clés qui permettent de nous faire sourire.
Bref, le format est plus long, c'est plus profond, c'est un peu moins drôle mais c'est toujours addictif.
Ce que j'ai un peu moins aimé, même si je le comprends c'est que si la série nous fait une démonstration de psychanalyse et permet au personne de Kyan de mieux se comprendre et de se trouver, elle n'oublie pas pour autant de bien cocher toutes les cases du vieux monde en offrant à son personnage le job de ses rêves, une nouvelle copine parfaite et un futur bébé.
Il faudra sans doute une saison 3 pour aider le personnage à se détacher de la check list traditionnel du bonheur.