Quand la forme détourne le fond
Le changement de format (vers le cinéma) a été annoncé à la fin de la première saison. Une émancipation recalée vers un bref aux stigmates de la suite américaine : plus beau, plus fort, plus long mais toujours la même chose.
Pourtant on touche cette remise en question, on reconnaît le talent d’écriture. La sensibilité et l’émotion sont là. "Bref" veut sortir de sa frénésie mais ajoute de l’ennuie avec des gags fillers.
Amélie Poulain au masculin, la série effleure son sujet en reprenant les poncifs de la psycho de bar et va forcer le twist simpliste.
Un bon moment qui aurait du être au cinéma et s’appeler « JE », ça aurait enlevé 1h30 de gras.