Btooom!
6.2
Btooom!

Anime (mangas) Tokyo MX (2012)

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L'anime prend place dans un monde fictif qui se veut proche du réel, où des gens vont jouer, sur une île paradisiaque, à un jeu mortel tiré d'un jeu vidéo lui aussi fictif : Btooom. Les règles du jeu sont simples : tuer pour survivre et revoir peut-être les siens. La particularité comparé à d'autres productions de ce genre, dont on mentionnera bien évidemment Battle Royal de Kitano ou encore (plus occidental cette fois ci) Hunger Games de Collins, les armes. Que des bombes, aux principes divers : mines, têtes chercheuses, à rebours etc etc... à vous de découvrir le reste.
On suivra ainsi les péripéties d'un gamer de 22 ans, Ryota Sakamoto, 10ème mondial du jeu vidéo Btooom et NEET de surcroit.

N'y allons pas par quatre chemins : l'anime est presque autant plaisant qu'il est déplaisant.

Tout d'abord, il est assez nerveux : le premier épisode nous plonge cash dans le feu de l'action, ambiance nettement confirmée dans la suite des épisodes jusqu'à un certain point. L'angoisse, le suspens, la peur ; tout cela est assez bien géré et la pointe de gore (dans les versions non censurées), renforce les sentiments véhiculés. Ensuite, il est assez réfléchi : citons seulement la psychologie des personnages (mention spéciale à Kira Kosuké), les duels, les complots et les suspicions pour illustrer mes propos. Étonnamment, il me rappelle Death Note, notamment avec l'allure de ce personnage principal, ainsi que la manière de faire parler les pensées des gens, ou même les thèmes abordés qui sont foutrement intéressants : le bien/le mal, l'addiction aux jeux, la haine, l'individualisme, l'altruisme pour ne citer que ceux là. On se retrouve même avec des allusions de réflexions qui peuvent aller très loin, par exemple sur le suicide ou la parentalité illégitime (grosso modo, être beau père ; cela m'as tout de suite fait penser à la chanson "Non-Père" de Fuzati du Klub des Loosers)

Mais on retrouvera encore les mêmes défauts que presque tout ce qu'un ignorant de l'animation japonaise pourrait citer pour illustrer son non-savoir : fan-service pour les jeunes en rut (d'ailleurs, il est pour le coup bien inutile et parfois complètement ridicule), naïveté et niaiseries assez répugnantes, quelques incohérences, et une sensation étrange que certains aspects ne sont pas totalement exploités ; on verra une grosse baisse de régime dans certains épisodes. Il y aussi ce défaut de multiplier les relations entre personnages : sans déconner, c'était nécessaire de faire des deux personnages principaux un couple dans le jeu ? (le jeu sur pc, pas le jeu de la mort)
On citera aussi le fait que cet animé est d'une incapacité à émouvoir assez importante. Bon, j'avoue, je ne sais pas si c'est moi, mais franchement, toutes les scènes censées être tristes sont d'un ridicule...
Il y aussi ce genre de fin qui personnellement me casse les pieds à un point inimaginable : les fins ouvertes laissant deviner une seconde saison et ne concluant rien du tout (ou presque). Obligé donc d'attendre une nouvelle saison qui prend visiblement son temps à venir (Btooom est sorti en 2012).

Un dernier mot sur la production : impeccable visuellement, perfectible auditivement.

Bref, Btooom !, ça reste pour moi un anime passable, qui se laisse facilement regarder mais qui n'est pas très exaltant, même si j'avoue attendre la seconde saison avec impatience, surtout pour ce bon vieux psychorigide de Kosuké.
BlackLight
6
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le 27 janv. 2015

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BlackLight

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