Représentant officiel du cyberpunk des années 80
Dès le début on sent que la série date des années 80. Non pas au niveau de l'animation qui tient encore la route, mais au niveau de l'esthétique. On est en plein dans un univers cyberpunk de l'époque, c'est sombre, y a des néons, les machines sont très présente... Il faut dire que la série est fortement inspirée de Bladce Runner à laquelle elle fait plusieurs références. Cette ambiance année 80 est très présente également dans le design et sa musique très rock synthétique.
C'est déjà un premier point positif que je tient à souligné sur cette série, elle se force pas à être en phase avec son époque ou à être tendance, on sent une véritable honnêteté dans la réalisation et l'univers. Pour faire simple, on a pas le sentiment que les auteurs ont fait cette série pour être "cool" et "dans le vent" mais bien parce qu'ils apprécié cet univers et cette imagerie.
En dehors de cela il faut reconnaitre que la série tient encore bien la route malgré un début un peu difficile (j'expliquerais plus tard pourquoi) on finit assez vite par accrocher à cet univers et ses héros. La construction n'est pas sans rappeler Cow Boy Bebop, à savoir des épisodes plus ou moins indépendant et un léger fil rouge en fond.
Si depuis sa diffusion d’autre œuvre majeur de l’animation japonaise sont sortis et se sont imposé dans l’esprit du publique, force est de constater qu’au final la série tient encore la route, que ce soit visuellement où au niveau de la mise en scène. Il en va de même pour les personnages qui deviennent attachant et qu’on se plait à connaitre au fur à mesure que l’on enchaine les aventures.
La série a malheureusement quelques défauts, le principal étant sa narration. Pour faire simple, on a parfois du mal à s'attacher à certain personnage ou leur relation, cela vaut principalement pour les personnages secondaire, les personnages principaux eux ayant toute la série pour être développés. Ceci est particulièrement vrai pour les premiers épisodes où l'on sent que les auteurs manque de temps pour pouvoir instauré de véritable personnalité et enjeu dramatique. Heureusement ce point s'arrange au fils des épisodes.
Par contre le véritable souci narratif vient de l'absence de véritable conclusion à la série. Alors je rassure, ça ne finit pas sur un grand cliffhanger de malade, mais plusieurs questions et éléments restent sans réponses. Ceci est dut au fait que la série s'est arrêté à 8 épisodes au lieu des 14 prévus, le pire étant que cet arrêt prématuré n'est pas dut à un manque de popularité mais le contraire. En effet les 2 producteur de la série se sont mis a se disputer sur les droit d'exploitation ce qui conduisit à cette arrêt.
Cette fin prématuré amène un autre souci c'est le fait que certain thème ne sont pas exploité de façon complète comme la relation humain machine ou surtout la question : ''une machine peut-elle être considéré comme un être vivant ?'' et diverse thème robot-éthique que l'on retrouve dans Blade Runner. Ces thématiques existent dans BubbleGum Crisis ne sont malheureusement pas toujours exploité à fond.
Un dernier reproche, la série se passant dans un univers déjà existant et établi (celui de A.D. Police) on est un peu largué au début sans forcément tout comprendre notamment sur les boomer et leur rôle dans la société. Si on ne se base que sur le premier épisode Bubble Gum Crisis on pourrait croire que ce sont toute des machine de guerre qui ne font que casser de l'humain, ce qui n'est pas le cas comme le montrera divers épisodes, les boomers font partie de la société et sont surtout des machine au service de l'homme à la base.
Des défauts malheureux qui empêchent la série d’atteindre les sommets sur lesquels elle aurait pu s’installer sans ça, mais elle n’en demeure pas moins une très bonne série parfaitement représentative, voir LA série représentative du cyber punk des années 80. Et il ne faut pas oublier qui certain élément de la série nous semble commun, ils étaient assez originaux pour l'époque.
Une série a voir, ne serait ce que par curiosité.