Après la Guilde, l'Agence fait face à une nouvelle menace dans cette troisième saison de Bungo Stray Dogs toujours sympathique mais qui m'a donné une impression de redite, comme si la série évoluait assez peu dans ce nouvel acte. Par contre, une bien meilleure menace, un flashback toujours aussi plaisant, et l'univers BSD qui est toujours aussi cool (même si l'épisode final, mouais...).
Dans ce troisième acte (qui prend légèrement en compte les évènements du film Dead Apple), Nakajima et ses collègues détectives doivent faire face à une menace très secrète en la personne de Fiodor Dostoievski, alias le Sorcier. Un ennemi très différent de la Guilde et Fitzgerald : comme le double de Dazai (c'est d'ailleurs un duel pas assez exploité dans cette saison), il use de manipulation et de stratagème tordus pour l'emporter sur l'Agence et la Mafia Portuaire, d'une pierre deux coups. C'est une menace bien plus inquiétante que les précédentes, mais elle n'est pas assez exploitée sur l'ensemble de la saison. La bonne moitié des épisodes sont consacrés à des personnages déjà bien connus et sur ce qu'il advient après la guerre contre la Guilde. Ce sont des épisodes intéressants en soi et qui servent tous à l'intrigue principale, mais c'est étrange au niveau du découpage.
Cette troisième saison semble aussi enfin amener Nakajima au cap supérieur dans son histoire : il était temps, car son évolution, qui passait son temps à faire des allers/retours, commençait à devenir redondante. J'ai aussi eu l'impression d'assister à des combats déjà vus, une sensation de redite qui passe par le manque de nouveaux personnages sur ce troisième acte. Fiodor est redoutable, mais ses pantins sont des de personnages déjà bien connus, et on se retrouve avec des duels qui ne changent pas beaucoup. Celui qui pouvait être cool Par contre, comme pour la deuxième saison, la partie flashback qui ouvre le bal est vraiment un arc très intéressant et qui permet de donner plus de corps au duo Dazai/Chuya, que l'on sait redoutable et qui l'est plus avec la naissance de ce duo, l'ancêtre du duo Nakajima/Akutagawa...
Trois ans après la deuxième saison, l'animation ne m'a pas donné l'impression de faire un grand bond en avant. C'est toujours joli et propre, l'ambiance et le chara-design est toujours au top. Mais comme pour la deuxième saison, l'épisode final qui sert d'apothéose avec toujours un gros combat n'est pas franchement excitant. Après, c'est toujours dans la partie flashback que la réalisation est la plus particulière et soignée, avec l'utilisation des couleurs pour dépeindre l'intensité d'un moment.
Cette troisième saison est toujours sympathique avec ses bons moments et son méchant de haute volée, mais elle m'a donné une impression de redite, comme si cet arc n'était pas le plus mémorable de l'histoire de BSD pour moi. J'espère que la saison 4 me donnera plus de frissons.