Jean-Pascal Zadi en acteur-réalisateur réalise un coup de maître digne des plus grands humoristes. On se régale littéralement avec cette série traitant par l’absurde tous les travers de notre société déréglée racisme, politique, sécurité, relationnels. Ernesto avec ses compères Sam et Tito (noir, juif, arabe) et autres personnages aussi hilarants comme Maquête, Doudou, Jo, Jacob, Rose, Sabrina. Toutes les scènes trempent dans la dérision comme cette Virginie Gomez voilée en directrice de casting. Avec des choses simples, on peut faire rire « Même s’il a fondu ce gars, je suis plus gros que lui ou c’est quoi ce délire encore, quelle flipette celui-ci ! Avec ce sac, c’est la pile bleue dans Matrix ». Des Jingles d’enfer « Il a trop soulé Doudou » …Le vieil adage gréco – romain « Quand on n’a pas d’oseille, on ne doit pas serrer des meufs », « Il jouait son Liverpool, il m’attaquait sur les côtés », « Il n’a pas la lumière à tous les étages » « Comme il en a marre, il nous jette comme des vieilles capotes »