La série ”Case” est un spin-off de la série Réttur (The Court) de Sigurjón Kjartansson, qui s’est terminée en 2010 dans laquelle le personnage ”principal” était Logi (interprété par Magnus Jonsson), déjà alcoolique, et l’avocate était également Brynhildur interprétée par Johanna Vigdis Arnardottir (vue dans la série Trapped).
Dans "Rettur", après avoir passé des années en prison pour un meurtre qu'il n'a pas commis, Logi ouvrait son propre cabinet d'avocats Après la faillite de celui-ci, il rejoignait ”Réttur”, petite entreprise en difficulté financière détenue entre autres par Brynhildur.
Dans ”Case”, l’histoire débute avec une jeune fille, danseuse prometteuse, qui est retrouvée pendue. Est-ce vraiment un suicide et surtout pourquoi ?
Ses parents biologiques et adoptifs vont se ”déchirer” autour du mystère de sa mort.
Le spectateur va suivre l’enquête au travers des avocats de chacune des parties : Logi qui continue de plus belle à s’auto-détruire et ne veut pas d’aide pour en sortir, et Brynhildur.
Le spectateur va suivre l'intrigue également au travers de l’enquêtrice, personnage plutôt hors normes, qui, elle, est persuadée qu’il s’agit non pas d’un suicide mais d’un meurtre.
”Case” est une série que j’aurais trouvée peut être bien plus réussie si je n’avais pas déploré autant de longueurs et de scènes ”dispensables”.
Je n’irais pas jusqu’à écrire que 3 épisodes moins délayés, et n’allant qu’à l’essentiel, auraient été suffisants pour que l’histoire se tienne mais 9 épisodes, quand même, j’ai trouvé que c’était bien trop long.
On ne s’y perd pas non plus, ce n’est pas un scénario d’une complexité rare
(drogue en toile de fond/déviances sexuelles)
mais les désillusions des uns et des autres n'arrêtent pas de se croiser et de s'entrecroiser. C’est bien pour cette raison que nous avons droit à 9 épisodes.
Ils se suivent quand même avec un certain intérêt, la curiosité l’emportant, dans la mesure où on veut (du moins ce fut mon cas) en savoir ”plus” sur tout ce petit monde. Le personnage le plus abject qui est à la tête de tout est celui, à mon sens, qu’on peut deviner bien avant la fin, mais passons...
Une série "nordic noir" de plus qui n'est pas loupée sur toute la ligne, loin s'en faudrait même, mais qui finalement, hélas, n'offre rien de bien nouveau.