Animé à sketch qui suit malgré tout un fil rouge, Dandelion à un énorme problème : sa fadeur. Autant dans l’humour que dans le visuel, on s’ennuie profondément. Rien n’est particulièrement mauvais, mais la sauce ne prend a aucun moment.
Pourtant, l’animé part d’une bonne idée pour une comédie. Dandelion raconte la vie quotidienne d’une fratrie de neuf enfants qui se révèlent être les enfants du roi du pays. Ce dernier décide d’organiser une élection citoyenne avec ses enfants comme candidats pour choisir son successeur. S’en suit une série de sketchs sur chaque prince et princesse, et sur leur rapport entre eux, au peuple, à leurs fonctions et a leurs envies… Honnêtement, c’est le synopsis qui m’avait convaincu de regarder cet animé. Mais au final, c’est beaucoup trop guimauve. Pour une comédie électorale mélangé à du school life, ça manque de situations vraiment folles et amusantes. A chaque épisode, c’est juste une illustration du pouvoir d’un des enfants, et un problème personnel qu’il doit résoudre. C’est positif à mort, au point d’en vomir des arcs-en-ciel. Un thème comme les élections pouvaient donner un humour plus absurde et grinçant, mais on est loin ET de l’absurde ET du grinçant. On a droit à neuf héros avec Akane, la petite timide comme centre de l’attention, qui laisse particulièrement indifférent. Des archétypes de personnages positifs qu’on a vu et revu dans pleins d’oeuvres…
Visuellement, Dandelion est tout aussi fade. Un chara-design global lambda, qui ressort bien les pires clichés des animés, une animation propre, qui ne fait jamais bondir de son canapé tellement ça pique les yeux. Mais, ce n’est pas beau non plus, ça ressemble à de l’animation fast-food mais mieux réalisé que par la Toei.
Joukamachi No Dandelion, ça ne vaut pas le coup d’être regardé. C’est une bonne idée mal exploitée, qui ne laisse aucun souvenir marquant même quelques minutes après la fin du visionnage, et ça c’est fort.