Toujours avec ce talent propre à P.A Works, on apprécie une nouvelle fois cette histoire originale qui mélange notre monde moderne avec un peu de fantastique.
Dans Iroduku, c'était la magie. Ici, dans Charlotte, on découvre que les adolescents possèdent un ESPER, un pouvoir généralement limité dans son utilisation. Ce pouvoir disparaît dès qu'ils quittent la puberté.
Confinés dans des labos, utilisés comme armes de guerre, complexe est la vie d'adolescent dans cette société. Yu, un lycéen parmi tant d'autres, use à mauvais escient de son pouvoir et se voit rapidement enrôlé malgré lui dans un BDE pour obtenir sa rédemption.
Visuellement impeccable, avec une utilisation de la 3D en intérieur assez réussie, Charlotte offre son lot de scènes marquantes et se regarde avec plaisir du début jusqu'à la fin. Son rythme, et ce malgré les 6 premiers épisodes que beaucoup semblent trouver ennuyeux mais que j'ai trouvé excellent pour cimenter les enjeux à venir, est assez dynamique et est complémenté par un dosage humour/sérieux maîtrisé.
Certes, Charlotte ne cherche pas forcément à proposer une réflexion intense sur la difficulté d'être adolescent. Certes, il offre une fin assez classique. Certes, son panel de personnages n'a rien de marquant et les relations entre eux sont clairement basiques. Mais pour autant, je lui ai trouvé une saveur de "j'y reviendrai avec plaisir" qui me conforte dans mon choix de le recommander sans hésiter. De plus, le développement du personnage principal est très intéressant, alternant autant de hauts que de bas.