Rakudai Kishi No Cavalry est un animé d’action très, très classique. Rien de mémorable durant les 11 épisodes, jusqu’au dernier épisode qui tire la série vers le haut. Des personnages clichés et simpliste, des intrigues vu et revu et de l’ecchi, très voire trop présent. Par contre, l’animation propose des choses intéressantes.
L’intrigue raconte l’ascension d’Ikki, un étudiant en « chevalerie magique » qui est qualifié de « Worst One », le plus mauvais. Sa rencontre avec une princesse transférée, et très puissante, va le motiver a tenter de devenir le meilleur. Et pour cela, il va devoir remporter une série de combats pour accéder au grand tournoi national. Je vous l’avais dit, c’est du très classique. C’est même parfois soporifique, avec des épisodes vides et purement fan service comme le classique légendaire de la piscine. On met des filles sexy en maillots en bain, et on créer des situations pour bien souligner qu’elles sont très sexy… La galerie de personnages n’arrange rien, avec un héros lambda, un lead féminin tsundere assez lourde, et des persos secondaires sans ampleur, qui servent de commentateurs pour le spectateur à moitié endormi. Comme dit plus haut, l’épisode final (et l’arc de 2-3 épisodes qui s’y lie) arrive à apporter une dose d’epicness qu’on attendait plus, et qui fait plaisir.
Pour le fond, on n’y est pas. Par contre, pour la forme, il y a du positif. En particulier au niveau des combats. Le combat final est particulièrement réussi (très court aussi…), pour un exemple notable. L’animation pour le slice of life est insipide, et parfois aussi mal dessiné que les persos de Dragon Ball Super (voire pire). Mais la folie visuelle des combats rattrape largement, avec une esthétique sombre et un côté esquisse efficace.
Rakudai Kishi No Cavalry est donc un animé oubliable, qui a beaucoup, beaucoup de mal à vraiment accrocher. Un problème TRES important du a la faiblesse de son scénario, et aux facilités énervantes (comme l’ecchi en surdose). Mieux vaut se contenter des combats et ignorer le reste…