"Rakudai Kishi no Cavalry", simplement un ecchi-harem-dans-une-école-de-magie de plus ? Pas exactement. Ecchi ? Oui mais avec modération : trois scènes de sous-vêtements au total... Sur douze épisodes, on est plus proche du simple fanservice. Harem ? Oui, mais pas vraiment. Deux filles autour d'un gars (l'issue étant facile à deviner), une autre tâtée au niveau des cuisses, c'est léger. Une école de magie ? Oui, encore une fois. Mais alors qu'on pourrait s'attendre au quotidien cours-rencontres-combats, l'anime se concentre uniquement sur ces derniers. Pas d'entraînement en groupe, le héros a ici une certaine personnalité et s'entraîne seul.
Plusieurs points positifs pour un anime sans prétention : une bonne introduction (malgré le coup du malentendu, classique) ; des combats dynamiques simples à suivre ; un héros plus charismatique que dans d'autres animes du genre, avec un bon background (incroyable !) ; une fin sympathique ; un opening cool (qui compense pour l'ending pas cool).
Personnages attachants bien qu'attendus, psychologie des méchants basique hélas (je pense d'une part au père d'Ikki, mettant son fils à l'écart pour une raison bancale, ainsi qu'au mafieux du comité d'éthique (ceci n'est pas une blague)).
Mine de rien, "Rakudai Kishi no Cavalry" arrive à se créer une atmosphère avec un déjà-vu certain, dû à la reprise massive de codes du genre shônen, mais trouve quand même une identité propre. Pas mal.
Amateurs d'originalité, passez votre chemin. "Rakudai Kishi no Cavalry" est un anime à regarder sans s'attendre à grand-chose. Partant de là, vous ne serez pas déçu.