Rattrapée en deux mois, j'ai pourtant comme l'impression de l'avoir suivie depuis des années tant une nostalgie s'est emparée de moi après avoir vu l'ultime épisode.
Pour ceux qui ne connaissent pas, Chuck c'est : des situations improbables, des intrigues farfelues, des clichés, du génie pour mettre les personnages dans des situations périlleuses au possible, de la triche pour les en sortir, de l'humour, des combats de filles, des cliffhangers de malade, des répliques cultes, des personnages attachants, de l'émotionnel à forte dose pour les filles, de l'espionnage et de l'action pour les garçons, une bande-son absolument géniale et qu'on chante sans s'en rendre compte après avoir enchaîné un peu trop d'épisodes, des personnages qui évoluent mais un casting et des décors qui malgré tous les renversements scénaristiques est encore debout après cinq saisons...
Les épisodes de chuck utilisent presque toujours la même recette : deux histoires, une au buy more faisant intervenir une bande de joyeux imbéciles, plutôt dans le registre comique, et une hors du buy more faisant intervenir des espions et de l'action. Les deux intrigues abordent un même problème qui dans l'histoire du buy more a toujours un niveau d'importance relativement moins important. Les deux problèmes sont résolus de la même manière. Et le spectateur s'identifie dans le monde du commun des mortels, s'évade dans le monde des espions. Les personnages évoluent d'un univers à l'autre, les deux mondes se côtoient parfois, se rencontre. Ainsi Jeff et Lester, les deux imbéciles du Buy More, en déclenchant l'alarme à incendie pour leur situation vont influer sur la situation actuellement en cours dans la sous-sol de la base secrète de la CIA. Chuck, c'est aussi une narration traditionnelle : élément perturbateur, générique, péripéties, résolution, situation finale (avec beaucoup d'émotionnel culcul), et cliffhanger parfois.
Chuck, c'est aussi une intrigue fil rouge qui dure la moitié d'une saison, ni trop, ni pas assez (sauf saison 5, assez décousue).
Chuck c'est culcul mais tellement addictif.
Chuck c'est une série de référence. "Buy More", "Intersect", "Come on, Flash", "I Know Kung Fu", "Jeffster", "Nerd Herd"... Vous aurez presque envie de les caser dans votre quotidien.
Et la fin... Elle partage les fans... Personnellement je suis de ceux qui ont passé une mauvaise semaine après la fin. C'est fini, c'est triste, c'est nostalgique, les producteurs auraient pu faire pire mais ils ont bien été sadiques tout de même. Une telle nostalgie, ça ne m'était pas arrivé depuis... Les années Buffy, pour ma part.
Et même si j'ai eu un bon coup de déprime face à ce tragique final (oui, moi je n'y vois pas vraiment du positif), je ne peux m'empêcher que seul une série dont je serais vraiment fan peut provoquer une réaction si violente de ma part... Je suis donc devenu fan de la série en rattrapant 5 saisons en deux mois et c'est seulement en la terminant que je m'en rends compte.