En tant que fan des livres de DOA, c'était difficile de trouver pire. Rien ne fonctionne. On a les yeux qui saignent et ça sert le cœur car s'il y a bien un auteur qui a du potentiel pour être porté à l'écran ou en série, c'est bien lui.
Première impression : c'est cheap. Malgré un casting première classe, on évolue dans une série tournée au smartphone, avec des décors de bout de banlieue, sans cohérence, sans figurant. On a tourné dans une zone d'activités, quelques rues parisiennes et deux salles de café. Les scènes à l'étranger, c'est pareil : un figurant et un décor de campagne française et hop on a le Kossovo.
La photo fait mal aux yeux, façon année 80. Ça m'a rappelé les épisodes de Hélène et les garçons. A la première image on se dit que ça cloche.
Le casting donne envie mais les acteurs sont livrés à eux même et sur-jouent. Quelques uns s'en sortent mieux tout de même.
Enfin on comprend qu'on a essayé de retrouver l'écriture de DOA avec des découpages nombreux. Mais la nénébuleuse des services secrets et de l'islamisme radical ne se rerévèle pas contrairement à l'œuvre de DOA. Il ne suffisait pas de perdre le spectateur dans des méandres de précisions et de personnages pour faire une bonne adaptation. Là on "voit" le livre, page après page, un mot après l'autre. Ça passe complètement à côté, au mieux on est perdu. Bon courage à ceux qui n'ont pas eu un livre dans les mains.
Au final, grand sentiment de gâchis. Ça méritait tellement mieux et le potentiel est énorme. Mais pourquoi avoir fait cela ? On espère que personne ne se lancera de la même manière dans Pukhtu ou Retiaire(s).