"City hunter" est très très légèrement basé sur le manga City Hunter (Nicky Larson pour nous autres français). En gros, ils n'ont repris que le titre et c'est à peu près tout.
C'est l'histoire d'un gars interprété par Lee Min Ho, qui se venge de 5 hommes d'état qui ont trahi son père 28 plus tôt.
En effet, après un attentat, ces 5 hommes ont envoyé un commando punitif en Corée du Nord puis se sont ravisés et ont éliminé tous les hommes du commando. L'un d'eux survit, enlève Lee Min Ho tout bébé à sa mère et l'élève pour en faire une arme de destruction massive.
Il fait des études aussi et rentre à la Maison Bleu comme spécialiste informatique.
Au même moment, une petite choupette charmante devient garde du corps à la Maison Bleu.
Les étincelles volent mais il n'a pas le temps (normalement) et doit se concentrer sur sa vengeance. Son père adoptif veut tous les dézinguer mais lui se vengera sans les tuer en les remettant à la loi pour leurs diverses malversations. Il est le City Hunter (c'est à mourir de rire parce qu'avec la prononciation coréenne ça donne Shity Hunter).
Après un 1er épisode d'un nawak incommensurable entre mission crétine, décisions débiles, meurtres inutiles, enlèvement à la noix (quel homme enlève le fils de son meilleur ami (qu'il lui a certes confié en mourant) en laissant un post it du genre "ton mari est mort mdr, ps, ah ouais, j'te tchoure ton gniard", hein qui fait ça?), et élevage de gamin en Thailande à coup de lattes en faisant du trafic de drogue, cela va très bien.
Le drama est plein d'action, d'humour aussi. Il y a une bonne dynamique de couple entre nos 2 héros. Elle n'est pas une crétine peu sure d'elle et il n'est pas un abruti condescendant comme c'est (trop) souvent le cas. Les rivaux ne sont pas vraiment des rivaux à la noix: il (un procureur) s'oppose plus à notre City Hunter sur la manière de mener à bien sa vengeance, et elle (une vétérinaire) est plus un adjuvent qu'une garce qui veut absolument le héros.
De bons personnages secondaires alimentent l'intrigue et ça finit bien (abruptement comme d'habitude) mais bien.
Le héros est super sexy (de la mort qui tue) malgré des pantalons trop courts (mais ça c'est parce que ses jambes sont longues), il se bat formidablement bien à la petite cuillère et à la bouteille d'eau (après la poêle à frire, ce sont les nouvelles armes de point à la mode). Bref, c'est un héros que l'on aime à voir à l'écran pendant 20 épisodes.