Ralala, et dire que j'avais 6 ans...
Et dire que j'avais 6 ans et que je matais déjà toutes ces bimbos aux boobs généreux se trimballant les 3/4 du temps en maillot de bain hyper sexy... Pourquoi c'est pas comme ça dans la vraie vie ? J'avais 6 ans mais j'avais un peu peur aussi... Faut dire que certains thèmes sont sacrément costauds pour un gosse, et certains ennemis de Cobra, voire amis, ont de sacrées tronches ! Lors des premiers épisodes le directeur de prison et ses yeux blancs vitreux (trouvaille géniale d'efficacité souvent réutilisée), le chien-robot, ou même le canard informateur pour ne citer qu'eux, m'avaient presque traumatisé. Et puis voilà quoi, y a une ambiance parfois bien glauque, notamment dans les bars, mais à revoir tout ça aujourd'hui : quel panard !
A l'instar de mes souvenirs, les deux plus grands moments de cet anime se passent dans deux ou trois des épisodes avec les trois soeurs aux papillons tatoués dans le dos, mais surtout lors des quatre où Cobra devient Joe Guillian pour taper la balle au Rugball. Mythique. D'ailleurs, d'une manière générale, les épisodes "uniques" ne sont pas les meilleurs.
A part ça je ne vous parlerai pas de Belmondo. Tout le monde l'a déjà fait. Mais franchement quel style ce Cobra ! Machoman narcissique au bras rayon delta, le cigare multifonction bien accroché, et accompagné de sa fidèle Armanoïde à la voix dépressive, Cobra semble invincible ! Il zigzague entre les balles et les rayons lasers avec une chance de cocu (pour ça qu'il préfère rester célibataire probablement ;) ), court comme un guignol, et se sort de toutes les situations de manière incroyable, voire hilarante. C'est rarement crédible mais ça fait partie du personnage. Et on s'y fait très bien tant l'anime ne se prend pas au sérieux, à l'image de son anti-héros à la blague relou facile. Le seul véritable souci selon moi se trouvant dans des phases de monologues où les personnages expliquent trop ce qu'ils font ou ce qu'ils voient : c'est le plus souvent mal amené et assez lourd - mais c'est peut-être dû à la traduction...
Niveau graphisme c'est pas formidable non plus, mais le réalisateur Buichi Terasawa se fait plaisir sur l'animation, avec un max de variations très stylées, et fait preuve de beaucoup de créativité concernant les plans. Et le rythme s'en trouve grandi. On a par ailleurs droit à quelques passages épiques, voire même poétiques ou bien tragiques. Et puis cette zic, quoi ! Peu nombreux mais variés, les thèmes s'avèrent extrêmement immersifs. Le petit gimmick présentant les différents chapitres devenant très vite addictif.
Je ne sais pas pourquoi j'adorais à 6 ans, mais Cobra j'aime aujourd'hui au moins tout autant !
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Moyenne générale : 7,74/10