Critique de Coffee Prince
Ça y est, je m’attaque à une nouvelle catégorie : les drama ! C’est la faute à Kahori, elle m’a montré le chemin !
Coffee Prince c’est l’histoire d’une jeune fille (24 ans, mais là-bas ça reste une gamine et des fois on se dit qu’elle en a plutôt 16 ou 18 grand max) qui n’est pas très féminine et dont un concours de circonstance a fait que son futur patron l’a prise pour un homme. Pour avoir le job, elle va donc mentir sur son sexe. Mais comme tout le monde le sait, la vérité finit toujours par se savoir !
Alors forcément, romance oblige, on sait tous comment ça va se terminer. Mais on ne regarde pas une romance pour son suspens (spéciale dédicace à mon homme qui ne comprend pas qu’on puisse regarder 17 épisodes d’une heure sur ça alors qu’il peut résumer l’histoire en 2 minutes). Ce qui est intéressant, c’est de savoir comment Ko Eun Chan va arriver à se dépêtrer de son mensonge, et comment Choi Han Kyul va réagir en apprenant la vérité.
Cette histoire m’a fait penser au mangas Parmi Eux, et comme j’adore, forcément j’ai adoré aussi ce drama.
Mon seul regret, c’est que les coréens sont trop prudes. D’un côté on a les américains qui te balancent une scène de sexe à peine cachée dans leurs films, même quand ce n’est pas nécessaire, et de l’autre on a les coréens qui montrent à peine un baiser, vraiment que si c’est nécessaire. J’en suis arrivée à un moment à me dire “mais, ils s’embrassent jamais, ils se tiennent jamais la main, ils font les gosses par la pensées ??”.
Du coup, c’est un peu plus difficile de se mettre dans l’ambiance romantique (oui, pour moi la romance y a forcément des baisers et des câlins. La romance platonique n’a pas grand intérêt je trouve, autant montrer une amitié, ça fait pareil). Mais la fin rattrape un peu le coche.
En tout cas, on s’attache aux personnages, qui ont assez de profondeur et de personnalité pour ne pas être de simples plantes vertes dans le décor. A tel point que c’est dur de retenir les larmes par moment.
Un excellent moment donc, pour lequel il suffit de faire abstraction de la barrière linguistique (les noms, dur dur au début !) et de la pudeur trop prononcée pour avoir quelque chose de vraiment bien. Ne pas oublier aussi que la culture asiatique n’est pas comme la nôtre (là où nos ados perdent leur virginité, les leurs n’ont encore embrassé personne).