Dans ma vie personnelle, récemment, comme beaucoup, j’ai vécu une séparation difficile. J’ai subi une rupture que je ne souhaitais surtout pas. Ceux qui sont passé par ces douloureux moments le savent, c’est généralement celui qui choisit de rompre qui s’en tire, dit-on, le mieux. En analysant en profondeur les multiples et complexes rouages qui mènent à une séparation entre deux êtres qui s’aimaient au début jusqu’à fonder un foyer et avoir 3 enfants, la dernière production BBC « Come Home » vient bousculer toutes les idées reçues. La mini-série de Danny Brocklehurst montre ainsi que la souffrance existe de toute part : chez celui qui choisit de rompre comme chez celui qui reste seul, mais aussi chez ceux qui sont aussi, en quelque sorte, des victimes collatérales, les enfants.
J’ai éprouvé de manière intense ces sentiments mêlés d’incompréhension, d’injustice, de révolte et finalement d’acceptation qui se retrouvent chez le protagoniste principal. Est-ce la raison pour laquelle j’ai été littéralement bouleversé par « Come Home » ? Je reconnais avoir transposé, malgré moi, certains épisodes de cette tragédie abordant la question de la rupture amoureuse avec ma propre histoire. Cependant, je veux croire que l’incroyable puissance émotionnelle de cette série trouve essentiellement son origine dans des qualités exceptionnelles d’écriture, de réalisation et d’interprétation. C’est tout l’objet de ce que je vais essayer de démontrer dans l'article qui se trouve ici : http://yannicklemagicien.com/come-home/