Un ange à aimer

Dans le monde impitoyable de l'animation japonaise, faire 12 épisodes qui tiennent la route est devenu un énorme défi pour les animateurs et en ce sens, Comet Lucifer a perdu la pari.
Pour qu'un tant soi peu le scénario tienne la route, il aurait fallu que les personnages aient de la matière. Dommage, ce qui ressort de cet anime est du délaissement autant chez les gentils, un road trip un peu plat ajouté à un pseudo carré amoureux Sôgo, Felia, Kaon et le fiancé dont on ne sais plus le nom, que chez les méchants. Plus cliché que ça: le pervers, le psychopathe et le traumatisé de guerre, il y a pas mieux. Entre deux lancers de pains grenades, on voit des combats de mécha robots pour des planètes, la danse des légumes pour les petits et les moments confessions intimes du jour. Mis à part une bonne OST et une animation juste correcte, ces 12 épisodes ne resteront pas dans nos mémoires. Pour la chasse aux cristaux, on trouvera que du toc.